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La première des cohérences ne serait-elle pas de réaffecter l'ensemble des subventions aux énergies fossiles, vers d'autres choix, soit énergétiques, soit d'économies d'énergies ?
Les chiffres font frémir, 4740 milliards €, et ça c'est le chiffre du FMI, chiffre qui prend en compte une certaine estimation du coût certainement sous estimé lui aussi de la pollution, et qui sait s'ils ne cachent pas quelques autres aides dissimulées, ce que craignent comme moi les auteurs de l'article, au travers de 800 programmes de dépenses et allègements détectés par l'OCDE, là encore chiffre à prendre avec une certaine réserve, OCDE qui en arrive même à considérer et ce n'est pas une mince affaires, que, je cite :
«Non seulement les subventions en faveur des combustibles fossiles compromettent les efforts entrepris pour atténuer le changement climatique, mais elles constituent aussi une politique coûteuse, source de nombreuses distorsions»
Le secteur des énergies fossiles est plus subventionné que le secteur de la santé publique d'une manière globale sur la planète, 15 fois plus que les aides à l'adaptation aux changement climatique versées par les pays développés, un rapport remis aux négociateurs lors de la COP21 estime à 20% la diminution de production de CO2 par la seule suppression de ces aides et subventions, même l'AIE demande la fin des subventions !
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10 millions de dollars à la minute, le compteurs tourne, des sommes faramineuses donc, partent en fumées, pour la France en 2014 : 3,423 milliards, c'est insensé, champion en la matière le Royaume-Uni, qui ajoute maintenant à cela le soutien au nucléaire, mais ça c'est une autre histoire tout aussi tragique.
Pensez à ce qui pourrait être financé avec de telles sommes !
37 pays apppelent à cesser les subventions aux énergies fossiles, et je vote pour, la question ne devrait même pas se poser.
Certains d'entres-eux ont déjà réduit certaines aides, plus particulièrement en ce qui concerne le charbon, la France à fait un petit pas dans ce sens, et beaucoup de financeurs se désengagent petit à petit, mais tout cela est trés largement insuffisant, les motivations économiques pourraient pourtant à elles seules être suffisantes, tout démontre qu'il faut passer à autre chose. Un fois de plus les pays riches et développés sont à la traine et peinent à se remettre en cause, c'est terrifiant, envoyons de toutes les manières possibles et imaginables un signe à nos décideurs, nous voulons en sortir, il faut nous y aider.
Une fois de plus la solution première est de consommer le moins possible, de prouver ainsi, nos choix, c'est en cela qu'est notre responsabilité, à minima !