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Quand on pense réchauffement climatique, on pense CO2, c'est absolument inévitable, car tout nous oriente vers cette cause, mais elle n'est pas la seule, et si elle est la plus importante actuellement, quand sera-t'il vraiment dans quelques décennies si l'ampleur du réchauffement bouleverse à ce point les équilibres ?
Si elle sont sans odeur, ces émanations peuvent parfois devenir très visible, quand elles prennent la forme de torchères par exemple, procédure industrielle doublement pernicieuse dont les atteintes toxiques et polluantes, ajoutent à la démentielle perte de combustible possible, soit d'énergie disponible gaspillée, brulée non seulement en pure perte, une dégradation de l'atmosphère ainsi viciée.
Si ils sont donc sans odeur, ces gaz n'en sont pas moins très dangereux à plus d'un titre, celui du réchauffement climatique induit n'étant pas le seul, les dispersions de méthane, sont connues, mais peu commentées, je ne découvre pas ce fait, celles et ceux qui me lisent, au contraire savent que j'évoque depuis quelques années déjà l'erreur qui est faite en minimisant cette situation :
Si on focalise sur le CO2, il n'est pas le seul qu'il faut combattre. - djexreveur Daniel JAGLINE
J'ai déjà abordé ce sujet : Contre le réchauffement climatique : il n'y a pas que le CO2, qu'il faut réduire. Repris ces jours-çi sur la toile, il est important en effet, d'agir sur tous les ...
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Les alertes sont régulièrement diffusées, mais peut relayées, c'est ainsi, comme dans de nombreux domaines, on ne s'occupe souvent que de l'arbre qui cache la forêt, la forêt est pourtant bien là et elle s'étend, elle croit même, outre les torchères, ou les fuites sur-naturelles qu'occasionnent des puits de pétrole, les puits de gaz conventionnels et non conventionnels (gaz de schiste entre-autres), viennent s'ajouter des émanations en surface de l'océan arctique, en plus des gaz piégés dans les glaces ou les terres, comme le pergélisol ou permafrost, l'expédition russo-americano-suédoise Swerus, a validé ces propagations, émanant de stocks d'hydrate de méthane normalement contrainte dans les eaux, mais qui maintenant s'échappent.
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A elles seules, ces entrées de méthane dans notre atmosphère sont très dommageables et sérieuses, mais elles s'accompagnent également de danger collatéraux difficiles à envisager à priori, la découverte d'un virus géant préhistorique possiblement encore activable, peut à elle seule faire peser une menace que l'on peut craindre, pourquoi serait-il le seul ? Cela augure d'autres formes de congélations possibles, mais ce n'est pas tout, car quand l'humain s'en mêle c'est même plutôt encore pire, en effet au fuites de méthane qu'il provoque maintenant, non plus seulement en activant des causes pseudo-naturelles, voilà qu'il y ajoute en plus d'autre substances !
Passé quasi totalement sous silence ici en France, une fuite de méthane d'une proportion jusque là inconnu, se disperse actuellement en Californie, outre les dégâts environnementaux qu'elle engendre, les risques sanitaires directs même s'ils sont plutôt faibles, sont accompagnés d'une autre dispersion, elle totalement provoquée par l'action directe humaine, des additifs, permettant de détecter les fuites, et ces derniers eux sont potentiellement très néfastes, cela fait penser aux dispersant utilisés par exemples lors des fuites de pétrole, comme cela à été le cas dans le Golf de Mexique, additifs qui sur-ajoute aux déjà graves atteintes à l'humain et à l'environnement. Ici il s'agit de "mercaptan" s'avérant être un poison qu'on utilise , en dépit de tout bon sens, et malgré les risques afférents, que les producteurs connaissent pourtant parfaitement, j'en suis convaincu, qu'on prétende le contraire ne me persuadera pas !
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Les matières fossiles doivent rester dans le sols, c'est de plus en plus indéniable, pour cela il faut que nous apprenions à nous en passer, mais ce n'est pas seulement sur le plan technologique que nous devons apprendre à changer de paradigme, tout me porte à penser de plus en plus résolument que c'est l'esprit humain qui doit radicalement évoluer vers d'autres sphères, comme une mutation que l'on pourrait qualifier de spirituelle, l'ère technologique s'il n'est sans doute pas à condamner totalement, est tout de même l'origine d'une déshumanisation des rapports entre humains et avec la nature.
Rien ne pourra changer assez, et surtout assez vite si il n'y a pas une autre forme de révolution, pas technologique celle là, mais immatérielle, dans les esprits et les cœurs, réduisons nos impactes et augmentons nos partages, il n'y a pas d'autre voie possible, a moins d'accepter l'idée de l'autodestruction finale vers laquelle nous sommes en bon chemin !