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L'avenir sera ce qu'on en fera !

Pour un avenir durable et partagé. Parce que je veux croire que l'humain et l'humanité qui en émane pourrait ne pas être un cancer pour la terre et un vampire pour ces congénères. Profondément humaniste, pacifiste, je n'entrevois qu'une solution d'avenir durable et pérenne, en finir avec la destruction systémique de notre écosystème nourricier qu'est la planète. Je prône l'égalité d'importance de toute vie, minérale, végétale, animale, humaine car toute vie est interdépendante des autres. Et rappelons nous, la seule énergie qui n'émet pas de GES est celle qu'on utilise pas ! Le superflue de nos consommations c'est de l'énergie vitale que nous volons à nos enfants et aux leurs !

Gaz de schiste, l'avant et l'après, COP21 vs AIE, GES l'impossible contrôle.

Publié le 13 Novembre 2015 par Daniel JAGLINE djexreveur in AIE, Climat, CO2, Environnement, eau, eau potable, fracturation hydraulique, gaz de schiste, GES, intérêt général

Si le but originel de ce post n'était pas de corriger une erreur d'appréciation glissée dans la dernière intervention que j'ai fait paraître

Gaz de schiste, l'avant et l'après, COP21 vs AIE, GES l'impossible contrôle.

Le timing m'amène tout de même à ouvrir ce qui s'avère de fait pouvoir être vu comme une suite par un retour sur le seul point encourageant que je croyais honnêtement pouvoir incorporer à l'analyse personnelle que je faisais de la situation générale en ce qui concerne les émissions de GES, et bien non, contrairement à ce que je pensais interprétable de la tendance globale, même la consommation de charbon n'est pas appelée à baisser rapidement, pas plus que celles des autres matières fissiles, c'est en tout cas ce que projette l'AIE au travers d'une étude prospective récente. La seule touche gardant un ersatz de positivité en prend donc un coup l'aile !

Ce qui m'oblige aussi, là, à faire transparaître un autre des pans de l'histoire peu projeté sur le devant de la scène pour d'évidentes raisons "humanistes" (je ne m'aventure pas à d'autres qualificatifs, trop risqué !) je veux parler de la démographie, qui heureusement encore ne progresse dangereusement que dans les pays pauvres ou émergents, c'est à dire, ceux qui pour le moment encore, sont les moins émetteurs de GES ! Ce constat à éveillé en moi il y a peu une autre observation, soyons heureux et remercions l'État Chinois pour la politique de natalité dite de 'l'enfant unique' qu'il avait institué depuis 1979, et qu'il vient de suspendre, en annonçant autoriser prochainement un second enfant par foyer, à cause des effets pervers qu'elle engendre rapidement.

Sans m'appesantir sur ce sujet ô combien délicat, hormis une décision politique arbitraire comme celle de la Chine, le moyen le plus efficace pour permettre une baisse de la natalité qu'on pourrait pour le moins qualifier de souhaitable, réside dans l'éducation, et l'avancement culturel.

Aidons les peuples à permettre à l'éducation de progresser, ce qui est fondamentalement positif pour bien d'autres aspect également comme la lutte contre le travail des enfants que j'ai abordé aussi récemment !

Gaz de schiste, l'avant et l'après, COP21 vs AIE, GES l'impossible contrôle.

Retour au sujet dont je veux parler ce jour, les impacts négatifs de l'exploitation des gaz de schiste, et plus précisément de ceux quelle génère en amont et en aval de la proprement salement dite exploitation. L'actualité m'a ramené sur ce sujet que j'avais laissé sans intervention depuis un moment, d'abord parce que ce gaz, dont on refuse l'exploitation sur nos terres, en interdisant la technique la plus répandue de fracturation hydraulique sur nos territoires, va tout de même bientôt paradoxalement circuler dans nos tuyaux, en effet, si la production est de fait impossible, l'utilisation elle ne l'est pas le moins du monde, au contraire, elle est même encouragée, et préconisée, puisque le gaz est considéré comme moins émetteur de GES (la différence est ténu, voir erronée, mais ça c'est une autre histoire !), et ensuite parce qu'un réexamen juridique d'annulation de permis, dont nous alerte l'un des plus vigilant veilleur à ce sujet j'ai nommé José Bové, est en approche.

D'une manière globale on est donc en pleine schizophrénie, et sur de nombreux sujets pour lesquels nous refusons des productions mais pas les utilisations ou les consommations, il y a là une posture pour le moins paradoxale et consternante, les pesticides, les OGM, entre autres, et maintenant donc le gaz de schiste,

Gaz de schiste, l'avant et l'après, COP21 vs AIE, GES l'impossible contrôle.

Celles et ceux qui me lisent depuis longtemps (s'il y en a !) savent que j'ai déjà mis en avant certains de ces aspects peu relayés généralement mais qui sont pourtant non seulement notable, mais vraiment important, car produisant des effets néfastes indéniables, bien que relégués au second plan0 Pour n'en citer que deux, j'évoquerais le sable, les quantités de sable nécessaires, et le pillage envisageable de cet élément indispensable à bien d'autres égards, et la gestion de l'eau. Si les quantités d'eau nécessaires à la fracturation en elle même ont été évoquées couramment et largement commentées il est un autre aspect, qui lui fait malheureusement trop peu parler de lui, c'est la gestion des eaux polluées.

Celle gestion pratiquée telle qu'elle est pratiques aux États-Unis est catastrophique, comme cela est rappelé dans ce troisième volet d'une série consacrée à l'observation de ce qui se passe là bas, sur le site de "l'Observatoire des multinationales", il va sans dire qu'elle est inacceptable, et inenvisageable en France, mais ce qui est certain, c'est que ces eaux devraient bien être retraitées, et que les solutions pour cela sont pour le moins extrêmement complexes et coûteuses, de cela il n'est aucunement question dans aucune des présentations qu'en font les promoteurs du gaz de schiste maintenant à la reconquête de l'opinion public, à grand renfort d'images enjôleuses, il n'y a qu'a voir la nouvelle image derrière laquelle se montre maintenant 'Engie', ça donne 'envie' !

Ne vous laissez pas berner, pas plus que le nucléaire, le gaz de schiste n'est pas une bonne solution pour réduire nos émissions de GES, j'ajouterais même pour celles et ceux qui éventuellement découvriraient ce sujet, qu'il masque derrière une évaluation légèrement plus faible d'émission de CO2, des diffusions de méthane conséquentes, dont les impacts sur le climats on été récemment revues à la hausse, elles viennent s'y ajouter, mais cela non plus n'est pas diffusé suffisamment pour en démontrer la réelle importance.

Moins nous consommerons d'énergie, moins nous aurons à en produire, la priorité des priorité, est donc bien de réduire le plus possible nos besoins en énergie, là est le message le plus important !

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