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Avons nous la moindre idée de la fragilité de la terre que nous foulons ?
Je n'ai nullement la prétention, de faire le tour de ce sujet ni même celle de permettre de tout aborder, pas plus que d'ordinaire, je tente seulement d'amener à la réflexion, les liens ou articles que je propose ne sont peut-être pas les plus pertinents, ils sont ceux que j'ai trouvé suite à une recherche assez rapide, afin d'étayer mes propos !
Tout notre environnement se dégrade, nul ne peut plus l'ignorer, aujourd'hui j'ai l'intention d'aborder l'une de ces dégradations dont il me semble qu'elle est trop peu relayée, son importance est pourtant diamétralement opposée au peu d'intérêt qu'on lui porte, que lui porte même les agriculteurs, que lui porte l'humain en général, que lui porte les médias en particulier, il s'agit de la dégradation des sols, elle se généralise plus s'étend l'activité humaine, elle prend diverses formes, désertification grandissante, érosion hydrique dont le bilan en France n'est particulièrement pas encourageant, mais aussi érosion éolienne facteur de la désertification qui impact moins notre pays mais fait plus largement des ravages. L'un des autres impact qu'est celui de l'érosion est un facteur sous estimé lui aussi semble-t-il.
L'ensemble de ces facteurs induit des conséquences connus pour certaines, inattendues pour d'autres, quand on pense en effet à la terre, au sol, ce qui nous viens à l'esprit, est ce qui y pousse, la nourriture que nous en retirons, c'est là l'apport immédiat qui s'impose, mais il en cache un autre tout aussi vital, j'y reviens un peu plus tard (avez vous une idée de ce dont il peut s'agir ?).
Outre désertification et érosion, le bien être de nos sols souffre d'autres maux, les diverses causes de dégradations ou pollutions chimiques ou physiques. L'un des effets majeurs de l'activité humaine favorise et amplifie un phénomène naturel est celui de l'acidification des sols. Si certains regards posés sur l'acidification globale des terres, peuvent sembler encourageants, un phénomène risque fort de favoriser une nouvelle augmentation de la vitesse de dégradation, c'est le réchauffement climatique, et c'est là qu'intervient l'autre capacité méconnu des sols, celle de captation du CO2. Celles et ceux qui sont arrivés jusque là en ayant au moins survolé les articles mis en liens ci dessus, ont sans doute déjà compris où je voulais en venir !
En effet les sols sont l'un des puits de carbone naturel, et non des moindres, ses capacités de captages sont même au delà de celles des océans et des forêts il est même envisagé de plus en plus sérieusement, solution que je ne cautionne pas, de tenter de faire capter artificiellement plus de carbone dans le sol, mais là n'est pas le sujet du jour !
Restaurer la terre de nos sols, n'est pas impossible, en tout cas, jusqu'à un certain stade de dégradation, mais cela nécessite un changement radical de notre approche de l'agriculture notamment, mais pas seulement, l'urbanisme galopant est d'une dangerosité majeure concernant cette problématique, c'est toute la politique d'urbanisation qu'il conviendrait de revoir au regard de ce que l'on sait mieux maintenant des impacts catastrophiques de l'étalement urbain.
Revoir notre approche de notre relation avec le terre et les sols, est un impératif, même le ministère de l'Agriculture l'a compris, et malgré toutes les réserves que je peux émettre quand à la vision de l'agriculture de nos instances dirigeantes, il y a là quelque chose d'encourageant.
Il serait totalement impensable d'aborder cette thématique sans rendre hommage à Claude Bourguignon et sa compagne
Ce sont eux qui m'ont pour la première fois éveillé à un semblant de compréhension de ce que les sols sont, de ce qu'ils font, mais aussi de leur fragilité, et de l'absolue nécessité qu'il y a à s'occuper de nos sols, et que la meilleure façon de s'en occuper, est en quelque sorte de le laissé faire lui même sans trop intervenir, et de permettre à la vie du sous-sol de croître et de travailler pour nous !
Voici un autre exemple, pour lequel il convient de garder une certaine réserve, en effet le danger est grand d'en arriver à des pratiques plus douteuses, si on en vient à industrialiser ce qui à été qualifié ici de bio-ingénérie.
Le mieux étant bien évidemment d'éviter de dégrader, de polluer, de détériorer ! L'augmentation de dégagement de CO2 qu'entraîne le besoin de dégrader des pollutions, s'avère en effet à l'encontre du besoin de réduire les émissions de GES.
J'espère avoir éveillé en vous un nouvel intérêt pour nos sols et notre terre, c'est notre source nourricière mais pas seulement.