Je crois ne pas avoir à trop m'étendre sur les imperfections des méthodes de calcul du nombre de demandeurs d'emplois et de chômeurs qui ne sont pas toujours les mêmes, bon là c'est juste pour la plaisanterie, car bien que ce soit exact, les différences sont "on va dire" "subtiles" !
La comptabilisation des chômeurs a de tout temps été sujette à caution, au point que les gouvernements successifs depuis bien longtemps déjà y mettent leurs grains de (sables) sel, de manière à en tirer avantage, et les rendre moins indigestes, les mesures consistant, toute tendance confondue, à trouver des artifices, pour tordre les résultats, de manière à les minimiser.
Une proposition récente pourrait un peu clarifier la situation, au moins vis à vis des chiffres des autres pays, puisque, la France cultivant les particularités, a celle ci aussi de ne pas utiliser la méthode la plus répandue, celle reconnue internationalement par le BIT (Bureau International du Travail), pour sa défense elle prétexte un coût de mise en oeuvre supérieur qu'elle ne pourrait assumer !
Ceci dit, je n'ai pas les compétence pour estimer si cette autre approche, rendrait la comptabilisation vraiment plus exacte !
Ce qui va sans doute être plus surprenant, en tout cas ça l'a été pour moi, c'est de découvrir que les chiffres concernant le taux de pauvreté souffrent aussi de graves lacunes, alors que la France est l'un des pays développé où les inégalités se sont le plus creusées avec la crise, ce qui la place en très mauvaise posture sur le plan mondial, alors que pourtant à cette échelle là les écarts se creusent aussi, le rapport sur les inégalités pourrait bien servir paradoxalement nos élites toujours promptes à utiliser tout ce qui peut l'arranger, car en effet, parmi les constats, et par un effet mécanique, car mathématique, le taux de pauvreté pourrait-être revu à la baisse !
En cause le revenus médian en baisse entraînant automatiquement la baisse des chiffres s'y afférant.
Il va donc falloir rester très prudent à l'écoute de tous les commentaires et affirmations qui vont interpréter ces résultats, que l'on peut dors et déjà qualifier de trompeurs, quand bien même les pseudos experts et autres analystes auto proclamés des différents grand média, ne trouverons pas opportun de signaler une telle inexactitude, et ses causes.
La question est donc posée, jusqu'où allons accepter que les inégalités se creusent ainsi ?