En bout de chaîne, les eaux drainent tous ce qui transite par les différents réseaux d'eaux pluviales ou d'assainissement, quand ce n'est pas des rejets directs dans la nature, qui finissent eux aussi par atteindre par ruissellements les écoulements d'eaux de surface ou plus en profondeur.
Rien ne se perd mais tout ne se transforme pas, il est des molécules qui restent bien en l'état ne perdant rien de leur dangerosité, ne se diluant pas, ne se dégradant pas.
La pollution des eaux par des contaminants 'émergents', n'est pas une lubies, ni une invention des défenseurs de la nature, il est grand temps de comprendre que tout ce que nous rejetons finis par nous revenir dans l'air qu'on respire, dans l'eau que l'on boit, et dans la nourriture que l'on mange, et si rien ne se perd, ce qui se transforme c'est l'état de santé de la nature, et donc notre état de santé.
L'étude de l'INERIS (pdf) apporte un éclairage malheureusement attendu sur les polluants d'aujourd'hui et de demain.