Je n'avais jusqu'à présent pas visionné totalement 'Gasland', les commentaires qui en ont été fait et quelques extraits m'avait suffit pour m'en faire une idée, mais pour pour faire le lien avec l'article qui motive ce billet je ne pouvais décemment pas ne pas le faire, et ce visionnage à bien confirmé ce que j'en avais déduis.
Beaucoup ont voulu réduire cette enquête à l'image forte de cette eau qui s'enflamme au robinet, si celle ci est forte, elle a été dénoncée, et contrariée par de nombreuses réfutations qui ont suffit à éteindre le feu de contestations qu'elle avait contribué à engendrer.
Mais 'Gasland' c'étais et c'est bien plus que cela, cette eau enflammée, qui peut-être n'était pas vraiment imputable à la fracturation hydraulique, n'est que la pointe de l'iceberg qui est présenté dans cette enquête.
Depuis bien autres informations sont venu étoffer les arguments des uns et des autres, bien d'autres exemples sont apparus, au points que même aux States certains Etats interdisent la production alors même que le boom économique qu'elle a engendré est mis en avant, et est utilisé comme paravent à toute autre regard sur ce que cela engendre en réalité sur place, sur la vie des humains au plan sanitaire notamment, et de la nature environnantes, et pas seulement l'eau, c'est l'air qui est touchée également.
Visionner, pour ceux qui ne serait pas au courant, ou revisionner, pour ceux qui doutent encore 'Gasland' peut-être le point de départ d'une compréhension qui mène pour le moins à se questionner.
'Gasland' c'était il y a cinq ans déjà, là où les économistes et les gaziers avaient raisons, la production de gaz de schiste à provoqué un réel élan économique, sauf que celui ci est déjà en train de s'effondrer, cinq ans d'euphorie mais à quel prix environnemental, écologique et sanitaire, parce que, si le plan économique a été favorisé, ce qu'avait craint et dénoncé Josh Fox, des scientifiques ou des écologistes se révèle tout aussi vrai, de plus en plus de preuves s'accumulent qui étayent les pires craintes, et en voici une de plus qui entérine le pire qu'on pouvait en envisager :
Des additifs de fracturation hydraulique dans l'eau du robinet, invisibles, inodores, incolores, quasiment indétectables car en deçà des seuils de recherches habituelles, donc possiblement partout autours des gisement de gaz de schiste, sans que l'on s'en inquiète.
Alors bien sur cette étude est déjà controversée, et bien sur les suspicions, liées aux séismes, que provoquent possiblement la fracturation sont contredits, mais à force de constats aussi suspects, qui peut encore ne pas s'interroger.
Si avec ça, on est toujours pas convaincu de la dangerosité de telles pratiques, je me demande bien ce qu'il faudrait constater, pour ouvrir les yeux des citoyens qui doutent encore.