Dans un cas comme dans l'autre, le préalable et la priorité est de bien identifier de quoi on parle, d'analyser en profondeurs les rouages qui se sont construits, les uns imbriqués dans les autres, du débuts de la chaîne de production jusqu'à la finalité qu'est la consommation.
Avant même d'entrer dans la chaîne consumériste, nombres de produits qui pourraient pourtant être consommables, n'arrivent même pas sur les marchés, certains ne quittent même pas les champs, difformes trop petits, trop gros, trop chères parfois face à une concurrence débridée, qui envoient à la destruction des aliments sains, mais dont le coût de production ne permet plus de proposer un prix de vente acceptable pour qu'il soit rémunérateur pour le producteur, une ignominie.
Combien de milliers de tonnes d'aliments pour lesquels des investissement ont pourtant été engagé de la même manière, des intrants et des additifs chimiques ont été utilisé en même quantité, une somme de travail de femmes et d'hommes en pur pertes, le tout purement et simplement détruit.
On connait mieux ce qui se passe en bout de chaîne, tous ces aliments qui finissent dans les poubelles, à cause de qui on en arrive à vouloir condamner des humains qui ont osé tenter de s'en procurer pour se nourrir, mais si on connaissait tout, tout se qui peut bien se tramer entre ces deux bouts du circuit alimentaire mondialisé, que découvririons nous ?
Le gaspillage alimentaire, n'est pas nouveau, mais il ne peut plus perdurer, tout ces chiffres effrayant doivent nous ouvrir les yeux,
Alors quand j'apprends que le Sénat dans sa grande sagesse, bêtise, à vidé de sa substance un projet de loi qui visait à obliger les hypermarchés à redistribuer les invendus, je suis abasourdi, Il y avait certes des améliorations à apporter à ce projet, mais pas dans ce sens, on va vraiment à contre sens.