Les mécanismes de compensations sont des leurres, des supercheries qui se cachent derrière des paravents de bonnes intentions, sauf que celle-ci, si elles sont véridiques et fruits de véritable bonne intentions pour certains de ceux qui les ont pensée à l'origine, ont été perverties.
Ce constat n'est pas nouveau, il était déjà évident pour qui voulait ouvrir les yeux :
Le marché carbone a vite dévoilé ses affres, une fiction écologique, des dysfonctionnements structurels, et surtout des dévoiements orchestrés, mes malversations volontaires, toujours avec le même objectifs, en faire une source de profits, quitte à le dénaturer.
Et c'est bien ce qui se passe, derrière de faux semblants, apparaissent les vrais manœuvres financières, mais comme tout doit avoir un prix, donnons un prix à tout, quand bien même celui ci est totalement disproportionné, inadéquat, et inadapté.
Rapidement également l'idée de compensation écologique souleva questions et incrédulités, dès que je découvrais ce principe, je fus plus que perplexe, sentant qu'il y avait là une abomination, et quelques recherches finirent de me conforter dans ce ressenti, c'est lors d'un débat sur ce thème autours de Notre Dame des Landes, que je compris certains des mécanismes, et surtout certaines des impossibilités, essentielles et naturelles qui par essence rendent utopique toute tentative de compensation réelle, on ne recrée pas artificiellement un milieu naturel, c'est juste un mirage, une vue de l'esprit, une illusion.
Pour nous en France le cas, de l'aéroport de NDDL est un exemple plein d'enseignements, mais partout sur la planète, des cas d'école étayent ces constatations, la compensation, n'existe jamais, non seulement elle n'est pas possible, mais elle se révèle souvent pire qu'une solution imparfaite, elle devient le lit de nouvelles destructions, et de projets totalement inversent et détournés de leur objectif premier déjà pervers.
Ces mécanismes sont devenues des mécanismes de marché, à moins qu'il ne l'ai été dès leur conception, la nature devenue une marchandise comme une autre, livrée et accaparée par les boursicoteurs, enjeu de spéculations, pris dans les rouages de la machinerie mercantile généralisée.
La nature serait donc le nouvel Eldorado de la finance, une source de profit tout aussi tarissable que les autres, si on la pille, et qu'on la détruit au point qu'elle disparaisse petit à petit, mais de ça ils n'ont cure, ceux qui poursuivent leur seul but qui est l'enrichissement aveugle, court-termiste, avare et accapareur.
Si nous ne changeons pas de modèle, nous nous acheminons vraiment vers l'autodestruction, d'aucun pensent que le plus tôt sera le mieux, je n'en suis pas encore là, mais les étincelles d'espoir qui scintillent encore partout sur la planète, sont encore bien pâles dans l'obscurité qui grandit.