Sommes nous plus intelligent que ne l'étaient nos ancêtres ? Cette question revêt tout d'abord des notions fort différentes selon les origines.
Ce qu'en pensent certains chercheurs n'est guère reluisant, pour beaucoup, la sédentarisation et le niveau de vie ne sont pas nos alliés, mais comme dans tous les domaines, tous ne se rejoignent pas comme le prouve cette vision qui émet au contraire l'hypothèse que l'intelligence telle que nous l'évaluons et depuis que nous l'évaluons aurait toujours progressé, mais serait maintenant en état de stagnation.
Ce qu'on peut remarquer et extraire de ce premier regard tend à émettre l'hypothèse que les conditions de vie moins décisives auraient tendances à nous endormir quelque peu sur nos lauriers si vous me permettez l'expression, en effet ne plus avoir à s'organiser et s'adapter à ce qui s’apparentait à de la survie, nous laisserait dans une situation où la nécessité n'est plus de rigueur, et où la relative quiétude de vie actuelle, nous permettrait de moins y réfléchir, ne voyez là aucune tentative de réponse absolue et définitive, mais juste une réflexion naissante.
Si cette évocation de l'évolution de l'intelligence, prend en compte les aspects sociaux et sociétaux, il ne sont pas les seuls à avoir une incidence sur nos cerveaux, l'environnement, déjà reconnu comme important dans toutes les hypothèses pré-citées, devient encore plus lourd de conséquences, depuis que l'on découvre l'influence de la pollution.
2009, ce qui semble être la première étude à sortir sur ce thème, 249 enfants évalués, nés de mères vivant à New-York, les plus exposés aux polluants ont un résultat de 4 à 5 points inférieurs aux test de QI qu'on leur soumet à l'age de 5 ans, avant qu'ils n'aillent à l'école.
Un an plus tard environ, une autre étude, des centaines de familles en Pologne, à Cracovie, ville très polluée, démontre la même chose, alors qu'en même temps, d'autres études démontraient que la pollution n'agissait pas que sur l'aspect intellectuel, des responsables Chinois s'alarment en faisant le constat de malformations grandissantes chez les bébés, en cause : la pollution.
Retour à New-York, 2014 une nouvelle étude, des résultats encore plus inquiétants, cette fois ce sont les phtalates que l'on incrimine, des tests faisant observer un résultat inférieur de 6,6 à 7,6 points inférieurs au tests de QI réalisés.
Ceci n'est encore que le sommet de l'iceberg, nous n'en sommes qu'au prémisse des découvertes alarmantes, et bien d'autres pistes sont ouvertes vers d'autres constats tous plus terribles les uns que les autres. Le nombre et l'intensité des pollutions prennent de l'ampleur, et les incidences sont loin d'être toutes encore détectées.
Notre instinct de survie reprendra-t-il le dessus, pour nous aider à ouvrir les yeux sur le désastre que nous préparons nous même, les pollutions n'occasionnent pas seulement des morts prématurées, comme consentent à l'admettre nos élites, mais bien pire encore elles s'attaquent à nos enfants dès leur conception, et les atteignent au cœur même du ventre de leurs mères qui les portent ignorantes qu'elles sont encore pour la plupart de ce qui se trame en leur sein.
Que ce soit donc de l'intelligence ou de l'instinct de survie, ce qui est sûr c'est qu'il va falloir se réveiller.