La transparence et la vérité ce n'est pas encore pour aujourd'hui, et sans doute pas pour demain, on connait je pense tous des organismes de défense des consommateurs, comme 60 millions de consommateurs, pour prendre le plus connu, qui parfois dénoncent les manipulations abusives de l'industrie agro-alimentaire, l'histoire scandaleuse de la viande de cheval pour laquelle le distributeur n'a finalement pas été inquiété, et ce qui en découle.
Mais leurs informations ne suffisent plus, car que constate-t-on, c'est que non seulement rien n'a été fait pour renforcer les règles de traçabilité et d'information, mais qu'au contraire on se dirige vers une réduction de l'information, et le plus affligeant dans tout cela c'est que cela peut être fait on ne peut plus légalement, puisque, en gros ce sont les industriels eux mêmes qui édictent les règles, voilà de manière schématisé, le bilan que l'on peut faire, de l'état actuel des choses.
Est-ce inéluctable ?
Je n'accepte pas cette idée, et voilà que je découvre 'Foodwach' nouveau venue sur la scène Française, mais déjà bien implanté en Allemagne et au Pays-bas, alors de quoi s'agit-il ?
Je vous recommande d'écouter tout d'abord cette interview :
Foodwach liste 15 revendications, que je partage, c'est la législation qui doit changer, car comme à peut près tous les domaines, la plupart de règles sont établies par les industriels eux mêmes, juges et partis, les analyses et études qui servent à établir les cadres d'acceptations aussi ce n'est plus acceptable.
Certaines choses bougent tout de même un peu mais on est très loin du compte en terme d'informations.
Je ne sait trop que penser du refus du boycott évoqué, ce dont je suis certains, c'est que nos consommations sont la clé, ce que nous n'accepterons plus d'acheter, il arrêterons de le vendre, c'est aussi simple que cela, c'est bien pour cela que nous devons nous battre pour être pleinement informé et en toute vérité sur ce que contiennent nos victuailles, ensuite c'est à chacun de nous de décider ce qu'il accepte ou pas, mais en connaissance de cause et d'effets.
La transparence n'est pourtant pas à la carte du jour, et ce qui se trame au niveau Européen ne va pas du tout dans ce sens, il va falloir les y obliger.