Le constat n'est pas le fruit d'une interprétation évoquée par des ONG anti-nucléaire, mais il est validé par la Commission européenne, qui en donnant sont accord au projet britannique de subventions à la construction et l'exploitation des deux réacteurs EPR qu'EDF Energy souhaite construire à Hinkley Point, scelle un bilan incontestable.
Combien d'autres pays vont essayer de s'engouffrer dans cette brèche ?
Le nucléaire entre donc dans un cadre identique aux ENR dont leurs détracteurs proclament que sans les subventions elles ne seraient pas viable économiquement, ce qui s'avère exact, tout au moins dans leurs phases expérimentales, et tant qu'un certain développement n'est pas atteint. Cet aspect des chose ne doit cependant pas être dissocié d'une autre vérité de taille, c'est que plus elles se développent, plus leurs coûts baissent, le scénario est inversement proportionnel en ce qui concerne l'énergie nucléaire qui elle voir ses coûts de constructions et d'exploitations exploser.
Afin de comparer équitablement ses deux cas si différents, il convient également de bien garder en mémoire, que l'une des raisons pour lesquelles ont repousse partout la durée de vie des centrales nucléaires, c'est que l'on navigue en plein brouillard qu'en aux démantèlements qui vont être inévitables,et à la gestion des déchets dont on ne sait toujours quoi faire véritablement, quand aux coûts que cela générera, là, c'est l'inconnu totale !
A l'inverse, la gestion de fin de vie des matériels de productions ENR ne comportent rien de délicat, s'ils entraînent évidemment des coûts, ils sont sans comparaison, et surtout ils ne revêtent pas les risques énormes afférant au nucléaire.
En plus d'être la forme de production d'énergie la plus dangereuse, le nucléaire, devient également la plus coûteuse, ne doutons pas un instant qu'à partir de là, certains vont rogner sur la sécurité et la sûreté pour faire baisser ces coûts, la démonstration en a déjà été faite lors de la construction de l'EPR de Flamanville, où des béton de mauvaise qualité ont été utilisé un temps, certes cette défaillance à été constatée, et rectifiée, mais en sera-ce toujours le cas, à chaque fois ?
Tous ces investissement et ces subventions grèvent forcément l'ensemble des budgets alloués par les Etats aux développements des énergies, quiconque prétendrait le contraire nous prendrait pour des imbéciles, quand on sait que ces budgets sont en baisse partout, prétendre que le développement des ENR ne va pas en être affecté, est un mensonge éhonté.