L'ancrage de cette croyance en un capitalisme état naturel des choses, bien qu'elle soit historiquement très récente s'apparente à une foi quasi religieuse, comme cela est rappelé dans l'article qui va suivre et qui m'inspire ce billet, le communisme dans son idéal proposait une autre piste, et ce n'est pas parce que les hommes l'ont perverti, que l'idée génitrice était mauvaise, elle à été mal appliquée, trahi, tout comme le sont tous les systèmes.
Tous les systèmes, quelque soit la validité et la valeur de leur intention première se trouvent dénaturés au fil des temps, faussé au fil des manipulations humaines car il se trouve toujours certains pour les tordrent à leur image, pour leur gloire ou leur profit, pour la reconnaissance ou le pouvoir.
Qui sait si le capitalisme lui même ne pouvait pas prendre une autre destinée, si la redistribution des richesses ne souffrait pas de l'acceptation à peine croyable qu'une minorité puisse s'arroger le droit à un tel accaparement ?
Je suis convaincu que quelque soit le système c'est ce que l'humain en fait qui corrompt les intentions premières. C'est au cœur de l'humain, au fond de son esprit, dans les dédales et les méandres de ses pulsions, que doit s'enraciner plus encore pour certains, et se révolutionner pour d'autre le rapport à l'autre. Le sens du partage, qui, s'il n'est pas inné, pourrait être proposé comme base éducative, l'empathie, érigée comme autre paradigme auquel on donnerait autant de soutien qu'on en donne à l'apologie actuelle d'une vision individualiste des intentions.
Éradiquer cette vision du droit à l'inhumanisme qui consiste à accepter l'idée que l'humain puisse être l'esclave d'un système qui devrait être à son service, au service de tous, également, égalitairement.
Le sens du partage retrouvé, donnerait un tout autre visage à n'importe quel système !