Il y a décidément un gouffre entre les effets d'annonces, par lesquels on tente d'orienter l'opinion publique vers une pseudo démarche de sauvegarde d'une agriculture préservatrice, or dans la réalité rien de ce qui est mis en oeuvre ne va vraiment dans ce sens.
L'agriculture intensive, est l'opposée même de ce qui permettrait de préserver une agriculture vivrière de territoire, l'agroécologie telle qu'elle à été défini par ses précurseurs, valide une agriculture de dimensions humaines, et plus proche de la paysannerie que de l'agriculture développée depuis quelques décennies.
La récente nouvelle mouture de la PAC, pourtant présentée comme une avancée par certains pour permettre une meilleure répartition des aides accordées, devient contradictoirement un support pour réduire encore plus le nombre de bénéficiaires, c'est une véritable trahison, du monde agricole non intensif. Petits paysans, maraîchers, petits producteurs,risques d'être exclus des aides accordées, c'est une gabegie, une totale contradiction, au point que certains ont décidé d'une grève de la faim, pour tenter de faire prendre conscience de l'énormité d'un tel paradoxe.
Il en va de la sécurité alimentaire de notre pays, ni plus ni moins, soyons bien conscient de cela !