Bel avenir pour le chômage, la robotisation des tâches s'organise, demain qui fera quoi ?

Le taux de chômeurs ne cesse d'augmenter à peu près partout en Europe, on distingue une cependant une exception au Royaume-Unis, pour des raisons qui m'échappent.

Cette exception ne doit cependant pas masquer une tendance, qui même si elle subit quelques inflexions ponctuelles, se voit vérifiée sans ambiguïté.

La crise est souvent présentée comme la cause de la diminution des postes à pourvoir, tant dans l’hexagone que chez la plupart de nos voisins, ceux qui portent nos regards sur cette vérité indéniable, oublient, volontairement je le crains, de regarder en face un autre phénomène sociétal pourtant évident et dont les travailleurs eux sont bien conscients, car force est de constater que les machines, dont les fonctions leurs donnent de plus en plus d'autonomie, d'autosuffisance, et d'adaptabilité les remplacent peu à peu, et suppriment leurs postes.

J'avais déjà abordé ce sujet :

Ordinatisation, le travail et nos emplois en voie de remplacement. - Daniel JAGLINE djexreveur

La mécanisation fut le premier pas, à moins que ce ne soit la traction animale, vers la libération de l'humain, des tâches, d'abord les plus fastidieuses, puis répétitives, et enfin peu ...

http://danieljaglinedjexreveur.over-blog.com/2014/01/ordinatisation-le-travail-et-nos-emplois-en-voie-de-remplacement.html

La robotisation, arme absolue pour créer du chômage est à l'oeuvre, et les industriels dont le but premier est de réduire systématiquement le coût du travail, et ainsi les charges, ne vont pas s'arrêter en si bon chemin

Nous avons peine à l'imaginer, mais rien en les arrêtera, le chômage, les citoyens qui n'arrivent plus à se nourrir, se soigner, se vêtir, se loger, ce n'est pas leur problème, il s'en moque royalement, réclamant encore et encore des assouplissement des règles, qui les empêcheraient sois-disant de se libérer assez facilement d'un employé dont ils estiment ne plus avoir besoin.

Sans être en accord avec tous ce qui est dit et décrit dans cette vidéo, elle dénonce un fait incontestable, dont l'ampleur devrait nous obliger à réfléchir à notre avenir, pas si lointain, cette société à vraiment besoin de profonds remaniements.

Si le travail tel qu'on l'entend peut être fait à notre place, ce qui dans certains cas peut apparaître comme un bienfait, cela s'avère à terme comme un grand danger, nous en somme conscient pour la plupart, mais refusons de voir la finalité induite, voulons vraiment de ce monde là ?

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Gaspard

01/11/2014 19:12

Bonjour, Ce n'est pas ce que je propose, rassurez-vous. C'est simplement le discours habituel des ultra-libéraux (économiques), abondamment présents sur les chaînes de télévision, qui veulent nous faire croire que c'est mieux ailleurs. Avec des règles identiques d'indemnisation du chômage pour tous les pays, on verrait que le taux de chômage serait beaucoup plus élevé dans les pays cités en exemple par ces bonimenteurs. Chez les britanniques en particulier et aux USA aussi. Une étude présente sur internet il y a quelques années mais qui a sans doute disparu montrait par ailleurs, à partir des statistiques nationales de ces pays, que la durée moyenne du travail en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis tournait autour de 32 heures par semaine. A cause des très nombreux emplois à petits horaires qui faisaient baisser la moyenne. Tandis que cette moyenne était d'environ 34 h en France (de mémoire) et de 39 h pour ceux qui travaillaient à temps complet "à 35 heures".

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Daniel JAGLINE

01/11/2014 21:21

Bonsoir, Je préférais lever toute ambiguïté, mais je n'étais pas vraiment inquiet, vos interventions précédentes, me prouvant que nous avions souvent un regard proche sur certains sujets. Pour autant il est tout de même envisageable que nous puissions être en total désaccord sur certains sujet, ce qui pour ma part n'empêche pas le dialogue. Sauf erreur, pour revenir à cette comparaison avec l’Angleterre, de récentes enquêtes entérinent cette situation y compris même en comparaison avec l'Allemagne, où le temps de travail est aussi inférieur, d'autant plus que nous sommes également plus productif, si je ne m'abuse. On nous vends, vent, vante l'Allemagne à toutes les sauces, mais le travail précarisé, les petits job, etc sont l'envers du décors aussi là bas. C'est le modèle ultra-libéral qui veut ça, et fonction de ce que je comprend, et de mes convictions, ce que nous appelons déjà la crise est une pâle esquisse de ce que vont vivre nos descendants.

31/10/2014 13:19

Trois fois moins de chômage (officiel) en France, c'est possible. Pour cela, il suffit de faire comme en Grande-Bretagne : - indemnités chômage limitées à six mois, - indemnité forfaitaire et très faible : 72£ (87 €) par semaine, soit environ 365 € par mois, - pas d'indemnité si le conjoint a un emploi A moins d'être dans la misère, les gens ne s'inscrivent pas au chômage et préfèrent chercher un emploi sans passer par les contraintes des agences officielles. et aussi des contrats de travail à zéro heure (= pas chômeur) : l'employeur vous appelle s'il a besoin de vous, mais vous devez rester en permanence à sa disposition. http://www.unedic.org/sites/default/files/fiche_gb_260514.pdf Cependant, il existe aussi l'équivalent du RMI/RSA Mais pour bénéficier de l'assistance, il ne faut pas disposer d'un capital supérieur à 16.000£ (20.000€). Ne pas avoir d'économies sur son compte en banque pour un avenir qui s'annonce sombre. Dans d'autres pays, c'est un peu la même chose : faible durée d'indemnisation pour commencer. Qui se compliquerait la vie à rester inscrit s'il n'y a aucun apport financier en face des contraintes administratives. Au Danemark, à la mode pendant un temps, il y avait plus de préretraités qu'en France pour une population dix fois inférieure. Les chômeurs étaient mis en préretraite lorsque leur chance de retrouver un emploi était faible. C'est ce qui s'est fait aussi en Grande-Bretagne, à très grande échelle dans les années 1980'/1990'.

31/10/2014 18:52

Bonjour Gaspard, je ne suis pas sûr de comprendre le sens de votre intervention, s'il ne s'agit que de faire diminuer artificiellement les chiffres du nombre de demandeurs d'emplois, il semble qu'on ai déjà des recettes qui fonctionnent en France, sans avoir besoin de regarder ailleurs. Accepteriez-vous ces orientations vers l'ultra flexibilité, la précarité et la misère ? Ce n'est pas mon cas, et j'ose espérer que ce n'est pas le votre non plus !