L'ONF au banc des accusé du tribunal de la Cour des comptes, puisque que la rentabilité est devenu l'étalon suprême, jaugeons au seul rapport financier, celui des banques et des agences de notations, un système de protection et de gestion des forêts qui a su tant bien que mal à peu près préserver quelques parcelles des anciennes richesses écologiques qu'étaient les forêts primaires.
Mais comme cette gestion là ne vise pas en priorité à valoriser, mais à entretenir et sauvegarder, elle est jugée inadaptée et révocable, tout ce qui ne produit pas de profit, n'a plus de sens en ces temps de financiarisation de la vie !
Là comme ailleurs les partenariats public/privé deviennent l'orientation présentée comme inévitable, repoussant acres après acres les frontières de la protection environnementale, et écologique au profit de la rentabilisation.
Les partenariats public/privé, sont pourtant la fin du bien public, la fin de l'esprit de l'intérêt général, et sonne à plus long terme la fin de la gratuité des services rendu par la nature, encore un recul face à la finance, encore un trésor qu'on va réduire en valorisation.
Allez demain on s'attaque à l'air que nous respirons, ben oui, y pas de raison pour qu'on en arrive pas à le financiariser aussi celui là !