Ne dit-on pas que l'enfer est pavé de bonnes intentions, cet adage, se voit vérifié au sujet de la protection du littoral et des océans.
L'envers du décor, pourtant défendable de la volonté de conservation des zones côtières notamment et des ressources halieutiques plus au large, fait apparaître des conséquences redoutables, sans doutes prévisibles par les spécialistes, mais mal perçu je crois par beaucoup de citoyens.
En tout cas moi, je n'avais pas pensé à cet aspect des choses, il y a tant et tant de sujets qui eux accaparent nos esprits, qu'on passe à côté de certaines évidences pourtant simples à envisager pour peu qu'on y réfléchisse. Oui il est simple à comprendre que si au nom de l'environnement ou de la préservation des océans, on classe de plus en plus de zones littorales ou marines en réserves ou en milieu protégé, on empiète sur les droits séculiers des petits pêcheurs, et riverains, et qu'on génère ainsi des conséquence que l'on peut qualifier de négatives, dégâts collatéraux pourraient-on dire et c'est regrettable, certains cas mériteraient certainement qu'on y regarde de plus près pour en envisager des aménagements et des améliorations.
Si encore, au bout du compte l'intérêt général prévalait vraiment, si pour le bien commun, ces restrictions étaient compensées par des solutions d'aides et de redistribution au profits de celles et ceux qui, de fait, se retrouvent lésés, mais non, au contraire, non seulement on ne leur vient pas en aide, mais en toile de fond on laisse se mettre en place et on favorise, des systèmes d'appropriations, de privatisations, des milieux marins, et des ressources, au détriments du bien commun.
Rien d'étonnant à cela, en fait , pourquoi la logique mercantile s'arrêterait-elle aux frontières marines, le grand marché n'a pas de frontières comme on le sait, et s'il s'en trouve encore quelques ersatz, il est en train de les faire tomber les unes après les autres méticuleusement, inexorablement, financiarisant tout ce qu'il peut toucher et atteindre.
Un nouveau rapport lève le voile sur l'accaparement des mers, l'industrie de la pêche et de gros intérêts privés, détournent et se servent des arguments environnements et des impératifs écologiques, les transformants en possibilité de privatisations et donc de profits.
La privatisation du vivant est l'un des fléaux insidieux que j'aurais aussi pu citer dans un autre billet très récent, il est en train de réduire à une poignée celles et ceux qui vont détenir les réserves vitales de l'humanité, je ne sais plus qui as dit que si on lui laissait prendre possession de la nourriture ont lui offrirait le pouvoir sur le peuple, ou quelque chose d'approchant, c'est ce qu'on bien compris certains et qui est en train de se mettre en oeuvre maintenant sous nos yeux !