A l'instar de ce qui est tout aussi possible d'affirmer pour des sujets comme les effets des radionucléides, très mal connu à long terme, les diverses ondes qui nous traversent de part en part, au sujet desquelles, de plus en plus de suspicions sont mise en questions et en alertes, l'utilisation abusives des médications chimiques notamment les antibiotiques, dont on gave des animaux d'élevages, les impacts à long terme des OGM, des nanoparticules, des GES, des phytosanitaires, pour ne citer que ceux qui me viennent à l'esprit, car largement débattus déjà, le cas des additifs chimiques utilisées pour la fracturation hydraulique, souffre du même constat, il n'y a pas assez d'études et de recherches indépendantes pour en connaître ni même en approcher les effets réels à quelque terme que ce soit, courts, moyens, longs. Pour aucun de ces sujets, et bien d'autres encore, la recherche indépendante et déconnectée du caractère financier et commercial qui pourrait nous assurer qu'on sache bien ce à quoi on s'expose et on expose ses congénères n'est qu'embryonnaire.
Un adage dit : qui cherche trouve, on peut ajouter maintenant sans prendre trop de risque, que sur le plan scientifique, on ne trouve que ce que l'on sait déjà vouloir chercher, ou qu'on veut bien trouver, sauf dans de rares exceptions, alors bien entendu si on ne cherche pas !
Dans la plupart de ces domaines, et bien d'autres, qui pourtant sont au final d'ordre public, puisque les utilisateurs ou récepteurs en bout de chaînes sont les citoyens consommateurs, se sont des entreprises privés qui effectuent les recherches, les analyses, sauf certaines exceptions bien sûr, et qui informent des résultats quelles veulent bien donner, et dans la grande majorité des cas se sont les produits ou éléments qu'elles vendent elles mêmes, juge et partie donc, une aberration totale quand on y réfléchit bien.
Il y a pourtant bien des recherches indépendantes, qui sont menées dans tous ses domaines, par des chercheurs indépendants, indépendance dont la relativité peut toujours être questionnée il est vrai, à qui l'on attribue systématiquement des buts orientés, des analyses soit parcellaires, soit erronées, soit partisanes pour peu que leurs résultats vont à l'encontre des analyses officielles, pour peu que leurs travaux, révèlent des effets indésirables plus ou moins susceptibles d'être négatifs et ou dangereux, ceux là sont rapidement clouer au pilori, accusés de toutes sortes de mauvaises intentions, et le pire c'est que ça marche, le commun des mortels semble plus apte à croire ce qui est annoncé et affirmé par les industriels et leurs myriades de chercheurs et experts directement ou indirectement financés par eux. c'est en tout cas jusqu'à présent encore le constat qu'on peut faire, mais cette tendance à tout de même pris du plomb dans l'aile ces derniers temps, et c'est tant mieux, sauf qu'il est encore extrêmement difficile, d'être informé par des recherches indépendantes, qui ne sont pas aussitôt vilipendées, et donc mises en suspicion, ce qui rallie encore trop facilement la croyance populaire, en tout cas suffisamment pour que le doute s'installe.
On remet donc en cause sans coup férir le possible potentiel partisan, des chercheurs indépendants, alors qu'en parallèle, cette remise en cause n'existe pour ainsi dire pas à l'encontre des autres, employés directement ou indirectement par des sociétés privés, et pour la plupart commerciales, y-a pas quelque chose qui vous parait louche là ?
En tout cas pour moi je crains bien d'avantage l'aspect partisan et orienté des affirmations des industriels de tout bords, que celle des autres et la liste des raisons est déjà bien assez longues, et je gage que je n'ai même pas besoin de donner d'exemples, vous en avez vous même déjà à l'esprit qui étayent ce propos.
A force de m'informer, je commence à m’apercevoir que bon nombres de travaux et recherches qui conduisent à des alertes, sont d'ordre universitaire, je n'ai aucun chiffre pour valider cela, juste une impression du moment, mais c'est en tout cas le cas cette fois ci encore, ou L'université du Pacifique (Californie) en partenariat avec des chercheurs du Laboratoire national Lawrence-Berkeley ont présenté le résultat d'une étude mené sur 81 additifs utilisés pour la fracturation hydraulique qui en évalue les impacts potentiels, si pour certains la toxicité possible est jugée soit inexistante soit très faible, pour 34 les données sur la toxicité possible font défaut, et 8 sont d'ors et déjà identifiées comme particulièrement toxique pour les mammifères.
La chaîne alimentaire est donc possiblement touchée, à partir de là chacun se fera son opinion !