A l'instar de nombreux autres domaines, celui des incidences sur la santé des ondes de tous ordres sont hautement polémiques et très controversées. Ceci s'explique je crois par une situation globale pernicieuse mais simple, qui voit se révéler de plus en plus irrévocablement un état de fait indéniable, mais que certains tentent encore de minimiser, quand il ne démontrent pas une forme évidente de déni, le temps. Ce temps qu'on ne se donne pas pour évaluer à long terme des incidences, des effets, des impacts, des liens de causalités, fusent-ils inenvisageables dans un premier temps, ou incontrôlables sur du court et du moyen terme.
L'exemple des résidus d'herbicides, de pesticides, et autres phytosanitaires qui s'accumulent et s'additionnent au fils des décennies, avec les effets dévastateurs qu'on leurs reconnait maintenant, les exemples pourtant révélateurs, qui ces derniers temps ont mis en évidence cette fondamentale erreur, sous prétexte de vouloir à tout prix utiliser ce qu'on sait produire, sans savoir ou vouloir se donner les moyens d'en évaluer sur le long termes les effets. Amiante, Bisphénol, perturbateur endocriniens, radionucléides, etc, et la liste va s'allonger inexorablement.
Je n'ai pas abordé cette problématique jusqu'alors peut-être parce que j'y suis moins sensible, et aussi parce que je trouve tellement agréable et facilitant de pouvoir profiter des simplifications que nous procures toutes les technologies, à commencer par l'électricité, pour laquelle son simple transport pose déjà les premières questions d'impacte sanitaires. Llignes THT, réseaux dans les habitations dont certains dénoncent des effets qui ne seraient pas anodins. Cette facilité pour communiquer qui me ravi, et dont j'use quotidiennement, pour m'épandre ici, et pourtant, force est de constater, que si moi je n'en ressent aucun effet immédiat, ce qui bien sûr ne prouve rien, d'autres en subissent de graves conséquences plus ou moins mesurables, plus ou moins explicables, mais réelles.
Ce sont surtout les réseaux de téléphonie mobile et de wifi, qui sont mis en causes, si du point de vue institutionnel, on se défend bien sûr de ne pas avoir pris de mesures suffisantes, et on prône le postula que rien ne prouve scientifiquement que les taux admissibles établis sont discutables, les électro-sensibles, eux, se voient obligés de s'éloigner de ces sources d'émissions pourtant présentées comme inoffensives !
L'Anses, qui malgré ses positions, doit pourtant reconnaître qu'une utilisation qualifiée d'intensive,(Imaginez, 1 heures par jours, oreille collée au téléphone pendant quelques années consécutives, qui pourrait bien pratiquer cela ? A moins que nos enfants !) peut-être est source de tumeurs cérébrales.
Ce ne sont bien sûr pas les industriels qui vont nous présenter une vérité irrévocable, défendre sa technologie est prioritaire, et si on ajoute à cela le positionnement de certains médecins, on peut effectivement douter de la remise en cause de ces règles, mais c'est oublier que ces effets n'apparaissent qu'à long terme, on y revient, et que si les précédentes études et recherches ne permettaient pas de conclure à des liens de causalités, ils ne permettaient pas non plus d'établir innocuité certaine et irrévocable.
Ainsi, malgré les discours et affirmations qui se veulent institutionnellement et technologiquement rassurants, de nouvelles études sont nécessaires, et sont d'ailleurs envisagées, viendront-elles mettre à mal officiellement une position actuelle encore défendu, malgré les doutes déjà émis par des expertisent qui ne datent pas d'hier, mais qu'on a voulu occulter.
C'est bien parce qu'elles agissent que les ondes sont utilisées, mais où s'arrêtent leurs actions ?