Pour faire accepter l'idée du remplacement des semences naturelles conventionnelles, libres et échangeables, contre des semences génétiquement modifiées et brevetées, l'industrie semencière à fondé son argumentation sur quelques postulats 'publicitaires'.
L'absurdité des systèmes d'autorisations, se fonde sur des affirmations, des travaux et des études effectuées par les industriels eux mêmes, juges et parties.
L'impartialité et la validité des recherches et expertises réalisés, devraient systématiquement être éprouvées, pesées, validées par des organismes, des chercheurs, des experts indépendants et sur des périodes suffisamment longues, pour en apprendre les effets et les impacts réels, mais pour les semenciers chimistes le profit n'attend pas, seul l'intérêt à court terme vaut, pour ceux qui sont à la fois les concepteurs et les vendeurs d'organismes manipulés, il n'est pas question de mener des recherches à long termes, ni de permettre des analyses contradictoires.
Ils devaient accroître les rendements, un peu partout ce n'est vrai que les premières années, ensuite ces rendements reviennent à des niveaux comparables aux variétés anciennes.
Ils devaient permettre d'utiliser moins de produits phytosanitaires, partout leur besoin et leur utilisation grandi au fil des ans, pour lutter contre les végétaux et les animaux qui mutent et s'acclimatent entrant en résistance, car la nature n'a pas attendu l'homme pour apprendre à s'adapter.
Ils devaient être inoffensifs et neutres dans l'environnement, or ils laissent et gardent partout des traces supérieures de résidus d'herbicides et de pesticides, avec toutes les conséquences sanitaires que l'on commence à découvrir, ils contaminent d'autres cultures alentours, se disséminant au gré des vents et des pollinisateurs qui les transportent.
Ils devaient permettre aux paysans d'augmenter leurs profits, ça marche encore pour une poignée d'entre-eux, les plus gros, comme c'est le cas pour ceux qui font du conventionnel, mais pour le plus grand nombre cela n'engendre souvent que la ruine tant le prix des semences est supérieur, d'autant que comme pour n'importe quelle cultures, les aléas météorologiques ne permettent pas toujours des rendements assurés.
Pour ces premiers constat, les exemples sont légions déjà, il suffit de s'informer vraiment pour n'en plus douter.
Et puis ils devaient offrir les mêmes capacités nutritionnelles, ils ont appelé ça l'équivalence en substance, c'est même l'un des atouts maîtres de l'industrie semencière pour en faire admettre l'acceptation, puisque c'est la même plante, puisqu'elle permet les mêmes apports en divers composants, elle ne peut-être qu'identique, elle ne peut être qu'acceptable......!
Seulement voilà, si l'on en croit une récente étude scientifique, cet argument là non plus ne tient plus, une équipe de chercheurs publie une étude comparative qui établie et décrit des différences nutritives entre soja OGM et soja conventionnel .
N'ayant pas trouvé pour l'heure un autre article à ce sujet, je préfère encourager les lecteurs à garder une certaine réserve, mais si cette information se confirme bien c'est le fondement de l'édifice des semenciers qui pourrait se fissurer.