L'eau qui coule à nos robinets, dite potable, n'a plus rien à voir avec l'eau originelle, si elle peut nous arriver là dans un état, dit buvable, c'est à grand renfort de techniques de dépollutions, enfin celles que l'on a accepter de prendre en compte jusque là, sauf qu'ils y en a d'autres que l'on rechigne même à envisager, si nitrates et produits phytosanitaires sont relativement bien surveillés et évalués, les résidus médicamenteux eux passent à travers les mailles des filets et des filtres quels qu'ils soient.
L'eau potable l'est à peine dans certaines régions où des dérogations sont 'tolérées', elle l'est à peine en fonction de normes elles mêmes parfois critiquables et contestables.
Le nombre des points de captages ne cessent de diminuer alors que certains voudraient pourtant réduire les normes qui les encadrent, trop contraignantes d'après eux.
Des traces de produits phytosanitaires interdits depuis des décennies sont encore présentent, dans les eaux souterraines, autrement dit nappes phréatiques, car toutes ces molécules chimiques, ne dépérissent pas rapidement, loin sans faux, elles voyagent, s'insinuent, se répandent et s'accumulent.
Il n'y a plus en France, probablement aucune eau qui ne recèle de traces de pollutions quelconques, il n'y a plus en France aucune eau qui n'arrive à nos robinets sans être passée préalablement, par des stations de dépollution, plus de 500 millions de coût par ans.
Et puis il y a l'eau de mer, celle dont nous aurons sans doute besoin prochainement pour nous abreuver, là aussi cela entraînerait des coûts astronomiques, et là aussi s'accumulent les immondices de nos productions et pollutions, l'océan qui se trouve être le réceptacle final de tous les ruissellements, son immensité, pourtant gigantesque, ne masque même plus l'amplitude des rejets de tous ordres qui sans cesse, s’accumulent, comme dans une poubelle que l'on remplirait au fil du temps de nos rejets quotidiens.