Il s'agit plutôt d'un cauchemar en l’occurrence, alors même que la nouvelle mouture de la PAC entérine une situation privilégiée pour ceux qui s'obstinent dans une vision productiviste et intensive de l'agriculture, ne partageant que des miettes aux autres types d'agriculteurs et de paysans, ceux là donc, verraient d'un bon œil que des 'carottes' les incitent à jouer leur rôle d'acteur actif sur la biodiversité, s'arrogant l'attribut de 'producteur de biodiversité' alors qu'ils en sont les principaux destructeurs, c'est à peine croyable une telle infirmation.
La volonté du syndicat de mieux communiquer sur le rôle de 'producteurs de biodiversité' que tiennent les agriculteurs, l'entraîne donc à tenter de reverdir son image, c'est vite oublier le rôle de ce syndicat dans la lutte implacable qu'il mène depuis sa création, contre toutes les formes de protections de l'environnement, enfin eux ne l'oubli pas puisqu'ils militent plus que jamais contre diverses formes de sauvegardes de l'environnement, mais ils voudraient bien retourner l'opinion publique souvent crédule, en communiquant 'vert'.
La FNSEA est le syndicat qui freinent des quatre fers, pour empêcher une vrai transformation agro-écologique, et ils voudraient leurrer les citoyens, espérons que ces derniers ne se laisserons pas duper.
Ils soutiennent, par exemple, avec virulence et lobbying farouche la production d'OGM sur les terres de France, et ne sont pas pour rien dans les intentions fallacieuses du dernier coup de force de José-Manuel Barroso , comment donc peuvent-ils avoir l'arrogance et la mensongère prétention de s'inscrire dans une prétendue action positive envers la biodiversité, alors qu'ils pratiquent les formes les plus attentatoires.
Bien sûr ils ne sont pas les seuls à détruire les espaces naturels et agricoles, d'autres acteurs participent pleinement à la réduction et à l’appauvrissement des terres arables, mais eux le font alors qu'ils ont toutes les capacités pour en estimer les dommages irrécupérables, en pleine connaissance des résultats, et des moyens désastreux utilisés pour masquer les effets, eux ont tous les outils pour savoir, mais ils ont choisi le déni.
Une échéance électorale approche, et je me joins à l'interpellation suivante : De quelle Europe et de quelle France voulons nous, plus de paysans ou plus de désert ruraux ?