Il est vrai que je regarde peu les médias télévisés, que je lis encore moins la presse, mon lien avec l'actualité, je le tisse sur la toile, par des canaux objectivement filtrés, par des vecteurs atypiques d'infos choisis et donc partiaux, volontairement anti pensée unique, il est donc tout à fait possible que j'ai pu rater quelque chose, et que peut-être cette situation est mieux rapportée, appréhendée et disséquée que je ne le crains, mais je ne m'en aperçois pas depuis mon point de vue limité, aussi suis-je enclin à empoigner ce sujet, tant il m'interpelle, me questionne et m'inquiète !
j'en ai écris un premier billet, il y a peu car déjà il était évident que la situation en Espagne, devenait redoutable, et inacceptable :
La parole d'opposants réprimés, et mise sous l'éteignoir policier, ce n'est pas nouveau, c'est même courant, dans certains pays, dont on déplore la gouvernance, souvent en la classant comme l'expression et la démonstration de ce que sont les régimes dit 'totalitaire' prenant diverses formes.
Les régimes dit démocratiques succombent parfois aussi à la force répressive, mais la plupart du temps, face à des mouvements de violences avérées, souvent perpétrées d'ailleurs par des groupuscules qui n'ont pas d'autres buts que de casser et d'affronter les forces policières, avec des objectifs bien différents des mouvements d'oppositions citoyens, qu'ils infiltrent, parasitent, et dont ils profitent pour leurs exactions, casses et violences.
Mais ne peut-on pas craindre de devoir constater, que ça c'était avant, que les choses sont en train de changer en profondeur ?
Si dans le cas de l'Espagne, ce n'est même plus discutable, tant il est maintenant juridiquement établie que l'opinion de celles et ceux qui s'opposent aux décisions politiques actuelles n'a plus droit de citer, la tendance en France, est loin d'être anodine, pour les avoir vécu l'une et l'autre, je peux témoigner de la disproportion qu'il y avait entre la présence policière, et sa logique de dispositif, et les manifestants anti-Aéroport NDDL de Nantes le 22 février, ou ceux anti-nucléaire de Chinon le 12 avril.
Si l'énormité du dispositif déployé à Chinon, peut juste renvoyer une image de ridicule, tant les manifestants ont démontrés pacifisme et responsabilité, ce ne fut pas le cas à Nantes où peut se poser la question de l'origine des échauffourées. En effet, n'en déplaise aux autorités qui ont instauré le barricadement des manifestants, y aurait-il eu affrontements si la manif avait pu se dérouler ordinairement, si elle n'avait pas été détourné d'abord, cadenassé puis provoqué ensuite ?
Ne plus être en accord avec des décisions gouvernementales contestables devient à peine toléré, cela prend forme d'abord en imposant à la société des orientations fondamentalement cruciales sans aucune concertation préalable de l'avis réel des citoyens, le nucléaire et l'acceptation de certains traités européens ont son deux démonstrations flagrantes. Cela se poursuit ensuite en classant 'd'utilité publique' des projets afin d'éviter tout débats, puis, parce que l'expression de certaines oppositions publiques libres et non serviles n'entend pas en rester là, cela se mue ensuite en diverses formes de répressions graduelles, quand bien même les opposants restent pacifiques et non-violents.
La liberté d'expression, pourtant réputée si chère au peuple Français, est-elle encore aussi totale qu'elle devrait-être, j'en doute fort, les signes se multiplient pour alerter sur le changement en profondeur qui s'installe sournoisement, en premier lieu dans les grands médias, qui sont de plus en plus soumis à des règles éditorialistes 'orientées', certains sujets sont occultés sans vergogne, d'autres sont traités de manière partiale, et cela devient de plus en plus criant de vérité.
Allons nous nous laisser déposséder du droit à une information impartiale et la plus large possible, et des droit d'opposition et de de contestation ?
C'est le chemin que l'on est en train de prendre insidieusement !