Il n'y a donc aucune limite à l'appât du gain, je le sais pourtant, je l'ai compris quelque part, mais tout de même, je ne l'admet pas, je ne le conçois pas, je ne l'accepte pas.
Comment, en toute connaissance de cause, peut-on s'autoriser à appauvrir aussi visiblement, et avec une telle indifférence, des peuples entiers, pour quel gain individuel réel, car ce sont bien des individus qui au final en tirent profit, et d'autres qui en sont ruinés ?
Derrière les fonds de pensions, les créanciers, les investisseurs, les rentiers, tous ces dénominatifs impersonnels, il y a des femmes des hommes, des individus, conscients, pour qui chaque valeurs monétaires déposées doit augmenter, même infimement, quel-qu’en soient les conséquences.
Est-ce bien cela que chacun de ces bénéficiaires est prêt à autoriser, à laisser faire ?
Cela m'est insupportable, ni plus ni moins, je veux bien croire que pour certains, je pense notamment aux retraités pour qui les fonds de pensions sont parfois leurs seules sources de revenues, la vie ou la survie est en jeu, mais pour la plupart, seul l'enrichissement est en oeuvre.
Me vient à l'esprit cette expression qui dit que l'homme est un loup pour l'homme, et en rapprochement avec cette image du vautour, je ne peux m'empêcher de pâlir, à la cruelle vérité, l'homme est bien pire que ceux là, ces animaux là qu'on méprise souvent, qu'on caricatures, pour en donner une image négative et dévalorisante, ne sont ce qu'ils sont et ne font ce qu'ils font que dans le but de vivre et de se nourrir, l'humain ne peut pas en dire autant !