Quand je pense qu'il y a encore des climato-septiques, j'enrage, je veux encore bien accepter l'idée qu'on puisse douter et controverser l'origine liée aux activités humaines, ou encore en amoindrir le lien de causalité, mais en nier l'existence, c'est faire preuve d'un aveuglement coupable.
Pourtant même si nous y croyons, d'ici, les effets sont encore trop peu visibles, palpables, présents, si certains épisodes météorologiques nous semblent parfois révélateurs, ils n'en demeure pas moins très ponctuels et de faibles amplitudes et intensités en comparaison avec ce qui se vie dans certaines contrées, et c'est en grande partie pour cela que nous sommes encore loin d'imaginer ce que cela représente pour certains pays.
Début 2011, j'écrivais déjà à ce sujet :
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Sécheresse ou inondation,une cause deux effets !.
Cela peut évidemment paraître contradictoire, insensé, paradoxale, et pourtant, ça ne l'est pas !. Le réchauffement climatique général, a ceci de surprenant, qu'il entraine des changements q...
De nombreux humains vivant dans des pays qui nous sont pour certains inconnus, n'ont pas besoin qu'on les convainque d'un dérèglement climatique, car c'est dans leur vie de tous les jours qu'ils en subissent déjà les conséquences, et elles sont déjà quotidiennement dramatiques, mais c'est encore loin de nous, un adage dit loin des yeux loin du cœur, je crois qu'on peut ajouter loin des yeux loin des consciences.
Je ne suis pas revenu par hasard sur ce billet précédent, car ce sont deux exemples paraissant opposés dans l'actualité qui m'ont rappelé que j'avais déjà évoqué que des effets antagonistes pouvaient avoir la même origine, ici c'est la montée des eaux qui rongent et envahissent les territoires, là c'est le manque d'eau et la désertification qui enflent et réduisent les territoires vivants et vivables.
Si pour nous les effets ne sont pas encore assez nets et probants, très nombreux sont ceux qui les subiront avant nous, en effet, comme si le sort s'acharnait, les premières victimes directes sont pour la plupart dans des pays déjà défavorisés, et ils sont très nombreux :
Une nouvelle carte interactive réactualise le zones les plus à risques.
Le tout nouveau rapport du GIEC assombri encore ses prévisions, il est jugé comme le plus alarmiste depuis 2007, et ce qui nous parait encore lointain se rapproche à une vitesse inattendue, les petites îles sont en première ligne, et la Bretagne n'en manque pas.
Ce qui est encore lointain se rapproche donc, saurons-nous en prendre conscience assez tôt, saurons-nous agir assez tôt, la responsabilité de la France va être sur le devant de la scène en 2015, et les précédentes éditions ont démontrés à quel points les antagonismes étaient majeurs, clivant, et que surtout ils ont jusqu'à présent empêché que soient prisent des décisions radicales, qui sont pourtant nécessaires.
La tâche sera donc très lourde, mais il faut s'y atteler maintenant, mais pour cela encore faut-il que l'on soit suffisamment conscient des enjeux et des impacts réels, et de l'ensemble de leurs conséquences, et on est en droit de se demander si c'est bien le cas !