Alors que l'idée d'une instance juridique internationale contre les atteintes à l'environnement grandi, alors que tout s'articule pour mettre en évidence que les diverses pollutions, dégradations, etc doivent ne plus être impunie tant les coûts directs et indirects sont maintenant de mieux en mieux compris et établis, voilà que nos gouvernants, sans doute au prétexte du choc de simplification réduise encore les risques pour les contrevenants et les pollueurs d'assumer réellement les dommages causés, encore une trahison de plus !
Comme cela nous est rappelé dans l'article qui va suivre, les amendes infligées aux responsables de pollutions et ou de dégradations de l'environnement, ne sont jamais à la hauteur des dégâts vraiment commis, hormis peut-être le cas de BP dans sa responsabilité lors de la marée-noire du golfe du Mexique, qui a versé il est vrai d'importantes sommes, mais même là, quel est le coût réel infligé à cette région, c'est bien évidemment inchiffrable, et cet exemple là est bien le seul, car mis à part cet unique exemple, la liste est longue ou les pollueurs pour la plupart ne sont même pas condamnés, ou alors à des sommes frisant parfois le ridicule et l'indécence.
La possibilité de transaction pénale élargie à l'ensemble des infractions environnementales
Une fois de plus c'est à l'inverse de ce qu'il faudrait faire pour inciter à plus de responsabilité et de prudence, la prix à payer pour gagner en compétitivité sans doute, puisqu'il n'y a plus que cela qui compte aux yeux bridés par des œillères des décideurs actuels.