La Confédération Paysanne au travers d'une cinquantaine de ses membres, à décidé de mettre la pression sur l'organisme GNIS (Groupement national interprofessionnel des semences et plants) afin d'obtenir que les semences paysannes ne soient pas incorporées aux textes législatifs que va définir la future 'loi sur la contrefaçon', qui aurait rendu l'utilisation de semences paysannes illégales.
J'avoue être dubitatif, face à ce qui se passe ces derniers mois, il m'avait semblé qu'au niveau européen certaines ouvertures pouvaient laisser présager un assouplissement des règles en terme d'utilisation des semences paysannes :
Sauf qu'au niveau Français, l'Etat persistait dans l'orientation législative dure et tranchante :
OGM VS Semences de fermes, l'impossible liberté ? - Daniel JAGLINE djexreveur
Quand l'industrie semencières étant ses influences, les décisions politiques baissent les garde-fous, je vais me garder de commenter, car face à de tel ogres, à part la désobéissance civile,...
Seulement voilà, face à la détermination d'une poignée de paysans, dont une douzaine semble-t-il qui ont menacé de se mettre en grève de la faim, Les membres du GNIS leurs ont annoncé que le gouvernement s'engageait à garantir une 'exception agricole' qui sortirait ainsi les semences du cadre de la future loi.
Je considère cela comme une bonne nouvelle, malgré les propos qui vont suivre.
Alors suffirait-il donc d'une telle pression pour un tel résultat, ne va-t-on pas voir revenir par d'autres détours, d'autres réglementations, qui viseront le même résultat ?
Les risques seraient sanitaires d'après le ministère de l'agriculture, et malgré cela, une telle reculade face à une poignée, il y a là quelque chose qui me paraît anachronique.
La première question qui me vient donc à l'esprit est la suivante 'tiendrons-ils cette promesse ?
Un tel scénario pose question et ouvre d'étranges horizons !