Ce qui pourrait résumer assez simplement la situation, se révèle assez simple à définir, les objectifs qui étaient définies pour l'horizon 2020 étaient supérieurs et plus contraignant que ceux qui viennent d'être fixés pour l'horizon 2030, alors même que l'on sait déjà que les objectifs pour 2020 n'assuraient déjà pas une progression suffisante pour rester en deçà des 2° supplémentaires au delà desquels les scientifiques assurent ne plus pouvoir émettre d'hypothèses fiables quand aux conséquences sur le climat qui pourrait alors s’emballer.
Le 'Réseau Action Climat', avait fait le point (format pdf) quelques jours avant que ne tombent les chiffres officiels.
Les autorités européennes vantent bien sûr leurs décisions, mais personnes n'est dupe, les grands gagnants de ces faibles objectifs sont les industriels, et les dirigeants de certains pays dont la France, qui se dope au nucléaire.
Les eurodéputés avaient pourtant souhaité de meilleurs engagements, mais ils n'ont pas été entendu, ce qui devait se traduire par une (r)évolution énergétique, accouche donc d'un rétropédalage, le climat va pouvoir continuer de réchauffer l'atmosphère, pas celui des relations entre les peuples usurpés et des décideurs aveuglés, mais celui de l'atmosphère que l'on respire tous les jours jusqu'à ce qu'il ne devienne irrespirable, ce qui est déjà les cas épisodiquement dans certaines contrés du globe.