J'ai toujours été viscéralement convaincu que tout dans la nature vie, sous des formes et avec des perceptions et sensibilités qui nous sont inconnus, imperceptibles, je me suis construis avec cette fondamentale certitude, au point que j'ai toujours ressenti un malaise dans l'argumentation des végétariens et végétaliens qui semblent au moins pour certains dénier aux végétaux cette vivante sensibilité qu'ils acceptent et utilisent comme argumentation pour disqualifier l'alimentation animale.
Je respecte sans ambiguïté, ni retenu végétariens et végétaliens, et accepte et reconnais sans réserve leur droit à se nourrir comme ils l'entendent, mais je ne suis pas convaincu par leur rejets de l'alimentation omnivore qui s'est installée partout où la présence d'animaux dans l'écosystème de vie l'a permis.
Je suis bien conscient que notre consommation de produits carnés, que je réduis au fil du temps pour des raisons environnementale, et écologique, est beaucoup trop importante en occident et dans les pays développés, que cette consommation est insupportable à l'échelle de la planète, et qu'il va donc nous falloir apprendre à la réduire drastiquement, c'est indéniable et irrévocable, mais je suis convaincu que se nourrir induit indubitablement une atteinte à une forme de vie sensible.
Qu'elle soit végétale ou animale, et ni l'une ni l'autre n'ont plus de valeur ou de différence suffisamment probante à mes yeux pour en discréditer et ou interdire, l'une ou l'autre, je n'irais pas jusqu'à suggérer la complémentarité, car si je la conçois dans un sens, celle de l'omnivore qui ne peut et ne doit en aucune manière ne se nourrir que de produits carnés, il lui faut compléter avec des végétaux, j'accepte de reconnaître que dans l'autre sens cette nécessité de complément ne soit pas indispensable pour les végétariens qui peuvent en diversifiant bien, trouver tous les éléments nutritionnels suffisants, j'avoue par contre ne pas être convaincu du tout pour les végétaliens, mais c'est leur droit le plus absolu.
Parmi les fondements de toute mon identification à la vie, il y a ce qu'on évoque communément de l'attitude des peuples primaires qui sacralisent ce dont ils se nourrissent et se vêtent, remerciant ceux à qui ils reconnaissent le pouvoir de création, c'est surtout ce qui s'est imbriqué dans ma personnalité à l'adolescence concernant les Amérindiens qui remercient le grand esprit pour tout ce qu'ils mangent qui m'a intérieurement et viscéralement forgé et enraciné dans cette attitude, si déjà nous retrouvions toutes et tous cette re-connaissance et cette humilité, quelle révolution ce serait !
« Les plantes bougent, sentent et réagissent mais nous ne sommes pas capables de le voir »
En cherchant une image ou un écrit Amérindien qui puisse correspondre à mon propos, j'ai parcouru deux sites, que je joins, car il y a tant de prédictions ou prémonitions dans ce qu'ils ont pu nous dire, que c'en est déroutant, même pour moi
Sitting Bull, chef sioux Hunkpapa. 1875 'Voyez, mes frères, le printemps est venu; la Terre a reçu l'étreinte de Soleil et nous verrons bientôt les fruits de cet amour. de tous les pouvoirs ...
http://amerindien.e-monsite.com/pages/sagesse-amerindienne.html
Le message prémonitoire des Indiens d'Amérique
"Nous avons toujours eu beaucoup; nos enfants n'ont jamais pleuré de faim, notre peuple n'a jamais manqué de rien... Les rapides de Rock River nous fournissaient un excellent poisson, et la terre...
"Nous voyons la main du Grand Esprit dans presque tout: le soleil, la lune, les arbres, le vent et les montagnes; parfois nous l'approchons par leur intermédiaire. (...) Nous croyons en l'Etre Suprême, d'une foi bien plus forte que celle de bien des Blancs qui nous ont traité de païens... Les Indiens vivant près de la nature et du Maître de la nature ne vivent pas d'ans l'obscurité. Saviez-vous que les arbres parlent? Ils le font pourtant ! Ils se parlent entre eux et vous parleront si vous écoutez. L'ennui avec les Blancs, c'est qu'ils n'écoutent pas ! Ils n'ont jamais écouté les Indiens, aussi je suppose qu'ils n'écouteront pas non plus les autres voix de la nature. Pourtant, les arbres m'ont beaucoup appris: tantôt sur le temps, tantôt sur les animaux, tantôt sur le Grand Esprit." Tatanga Mani (ou Walking Buffalo), indien Stoney (Canada)