Je pourfends régulièrement l'utilisation déraisonée de l'énergies produite grâce à des matières fossiles, (auxquelles je joins pour ma part la production nucléaire), pour deux raisons principales, les pollutions qu'elles engendrent, et la raréfaction prochaine prévisible qui devrait nous convaincre de l'urgente nécessité de reconsidérer en profondeur nos consommations énergétiques, cela doit passer d'abord et avant tout par une réduction drastique de nos besoins énergétiques, puis a organiser et opérer un transfert de production de l'énergie par d'autres moyens communément qualifié d'énergie renouvelable ENR, sauf qu'il ne faut pas se leurrer, les techniques et technologies actuelles, ne sont pas en mesure de garantir une production énergétique à la hauteur de nos consommations actuelles, surtout de celles des pays émergents, dont les légitimes besoins explosent.
Certes des progrès constants améliorent les rendements énergétiques de ces moyens de productions, mais ces technologies se heurtent à une terrible équation, celle des besoins de 'terres rares' dans leurs conceptions, et par définitions du stock minime et fini de celles ci.
Ce qui donne encore plus de poids à la priorité des priorité qui devrait s'imposer à l'esprit des décideurs, nous encourager tous à réduire, réduire, et encore réduire nos consommations énergétiques quelles quelles soient.
Cela ne me réjouis pas, même si j'en suis convaincu, et même si je m'y efforce, parvenir à cette réduction induit des formes de sacrifices que je ne suis pas toujours prêt à faire, j'en conviens, mais c'est inéluctable.
De gré ou de force,l'épuisement des ressources va nous obliger à changer nos modes de vies, c'est inévitable, il faut regarder cette vérité en face et cesser cette fuite en avant qui ne peut se terminer que dans le chaos si on ne prend pas cette menace au sérieux.
A moins de concevoir des techniques de récupération et recyclage de la plupart des matières et matériaux, bien plus efficace et efficiente qu'actuellement, nos modes de vies ne peuvent perdurer bien longtemps, et quand bien même nous parvenions à réutiliser la totalité de nos produits en fin de vie, il faut être conscient, que dans la très grande majorité des cas, il y a des pertes en quantité et en qualité, de ces matières réutilisable, ce qui revient à dire que cela ne permettrait à terme qu'à repousser sur un plus ou moins long terme, la fatale échéance.
Il est donc plus que temps de prendre en considération la rareté et l'urgence qu'il y a à en estimer l'importance cruciale et vitale.
Les métaux et plus particulièrement les métaux stratégiques, ne sont pas renouvelables, il a fallu l'histoire entière de l'univers pour les façonner, nous sommes en train de les réduire à néant en quelques décennies.