Les avis de l'EFSA, dont l'autorité, n'a de cesse d'être remise en question, pour des cas avérés ou suspectés de conflits intérêts, des soupçons pour certains clairement établies, que même la cour des comptes européenne à épinglé, remises en causes relevées au travers notamment d'avis rendu au sujet des OGM, sur les effets de faibles doses des perturbateurs endocriniens, études sur le bisphénol A, l'aspartame, étant même susceptible quand cela peut l'arranger de passer outre ses propres règles, celle ci par la voie de ses administrateurs s'en défend bien sûr, il est notable toutefois que depuis
Diana Banati dont il question dans cet interview, ai dû démissionner après avoir tout de même été portée un temps à la présidence du conseil d'administration.
Cette EFSA là donc nous fait part de sa méfiance qu'en aux méthodologies appliquées aux quatre coins du monde, par les chercheurs qui concluent à des liens entres tous ces produits et la santé, des humains et de l'environnement, bizarrement elle récuse moins facilement les études des industriels, qui lui sont fourni, car il est très important de le rappeler, ce sont les industriels eux mêmes, ceux la même qui crées ces produits qui fournissent leurs descriptifs et analyses, et ce sont à partir de ces éléments là que sont définies les avis de l'EFSA,
Vous viendrait-il à l'idée d'attendre de quelque industriel qu'il soit qu'il vous présenter lui mêmes les défauts, insuffisances, encore moins caractères éventuels de dangerosité d'un produit qu'il veut mettre sur le marché ?
En fait dans cette affaire, je vois là une forme de principe de précaution inversé, l'antithèse même de ce pourquoi il devrait être mis en oeuvre, ce sont maintenant les accusations étayées contre des produits dont certains effets sont pourtant bien reconnus comme affectant la santé des humains et de l'environnement, par l'EFSA elle même, qui devrait être prises avec précaution, et suspectées d'être faillibles, celles des industriels elles ne le seraient-elles pas ?
Les précautions se sont avant d'autoriser une mise sur le marché d'un produit quel qu'il soit qu'ils faut les prendre, afin d'en estimer vraiment et sur le long terme les incidences, et dangerosités possibles, mais pas l'inverse.