Comme malheureusement toutes les grandes causes, pour lesquelles seules des actions internationales peuvent avoir une petite chance de permettre d'atteindre les objectifs minimaux requis pour espérer, sauvegarder quelques contrées, ou réparer quelques dégâts environnementaux, la préservation d'une petite partie des océans ne déroge pas à la règle, seule une minorité de gouvernement sont vraiment près à faire les choix et les investissements nécessaires, c'est dramatique.
On est encore loin du jour ou la majorité d'entre nous aura compris que la sauvegarde de la nature, est une cause oh combien plus importante que celle qui consiste à vouloir sauver d'abord l'économie, comme on tente de le faire actuellement.
Tant qu'il y aura des poissons, même si l'économie s'écroule, d'autres formes d'échanges, et de marchandages, pourront naître où renaître, mais s'il n'y a plus de poissons ?
Si nous préservons les ressources, nous trouverons toujours des solutions pour les échanger, mais si nous les épuisons ces ressources, que croyez vous qu'il adviendra ?
A quoi nous servira une système financier sauvegardé, alors qu'ils est au service de l'injustice internationalisé et de l'appauvrissement de la majorité au bénéfice d'une minorité, si nous laissons notre mère nourricière sombrer dans la désolation, si nous continuons de la dégrader au point qu'elle ne puisse plus subvenir à nos besoins vitaux, et si nous l'épuisons, de quoi nous nourrirons-nous ?.
3% seulement des océans sont quelque peu isolé de la grande prédation, qui consiste à considérer que l'océan serait une partie de la terre qui n'est surveillées par personne, qu'elle peut servir de poubelle, qu'on peut en extraire tout ce qui nous est nécessaire ou superflus, sans avoir à rendre de compte à personne, en toute impunité.
Mais la surpêche les diverses pollutions, et dégradations des océans ne resterons pas sans effets, et grande sera la déconvenue lorsque ce milieu, qui nourri une grande part de l'humanité, absorbe une grande part du CO2, régule le climat, entre autres bienfaits, ne sera plus en mesure de nous fournir tous ces avantages en cadeaux, ce n'est ni plus ni moins que la capacité de vie sur terre qui est suspendu à l'état général des océans.
Tous les grands équilibres climatiques en dépendent.
Même protégées ces zones ne sont pas exemptes de toutes atteintes, et c'est cela qui est le pire, c'est que même si elles sont classées, et répertoriées, elles subissent parfois tout autant, les impacts qui touchent les océans dans leur globalité, l'acidification, la désoxygénation, notamment, ce qui a pour effet par exemple d'observer une grave détérioration des barrières de coraux partout sur la planète alors que tous ces espaces sont pourtant protégés localement, ce sont tous nos rapports à l'océan qu'il faut remettre en question, et même en atteignant les 10% envisagés, nous serons encore loin du compte, alors que dire si on ne parvient même pas à cela !