Photo prise le 31 août 2011 à Brest de la future hydrolienne qui sera immergée, par EDF, au large de Paimpol-Bréhat, en Bretagne © AFP/Archives Fred Tanneau
C'est en tout cas ce que souhaite le Gouvernement si l'on en croit ce qui ce dit après l'annonce d'un appel d'offres qui sera lancé dans 2 ans, sur le modèle de celui intéressant l'éolien offshore, pour lequel nous serions plutôt un wagon de queue.
Je fais partie de ceux qui espèrent que ces énergies qualifiées d'EMR pour Énergies Marines Renouvelables soient utilisées, car je crois en ce potentiel marin, sous-entendu bien sur qu'il ne soit pas fait n'importe quoi, que les sites soient bien réfléchies et que les impacts soient réellement étudiés et pris en compte.
Voici deux article à ce sujet :
et
La dépêche AFP est aussi reprise par Goodplanet, ce qu'on apprend en plus c'est que celle récemment placé en Bretagne aurait un rendement 15% supérieur aux prévisions, bonne nouvelle.
Extrait :
PARIS - (AFP) - La France, largement distancée dans l'éolien offshore, ne veut pas laisser lui échapper le leadership d'une autre énergie marine prometteuse, les hydroliennes, avec l'annonce lundi d'un futur appel d'offres en Normandie censé faire éclore une nouvelle filière industrielle.
Cet appel à candidatures portera sur l'installation et l'exploitation de centaines d'hydroliennes sur le passage du Raz Blanchard, un des plus forts courants marins du monde entre la Basse-Normandie et l'île anglo-normande d'Aurigny (Alderney), a annoncé le ministre de l'Energie Eric Besson, devant un parterre d'industriels et d'élus au siège parisien du constructeur naval DCNS.
Cet appel d'offres, qui doit être lancé d'ici deux ans, sera basé sur le modèle de celui en cours dans l'éolien offshore, lequel vise à installer des centaines d'éoliennes au large des côtes normandes et bretonnes. Les premiers lauréats seront annoncés le mois prochain.
L'objectif est clair : donner une longueur d'avance aux industriels français dans la course européenne à la fabrication des hydroliennes, ces grosses turbines sous-marines qui permettent de transformer l'énergie des courants en électricité, afin de garantir l'installation sur le territoire de milliers d'emplois qui iront autrement s'implanter ailleurs, comme cela s'est produit dans l'éolien offshore.
"Une course contre la montre est engagée alors que de grands appels d'offres vont être lancés dans les prochaines années en Ecosse : il faut être les premiers pour que la base industrielle européenne soit en France", a expliqué le ministre.
Afin de préparer cet appel d'offres, le gouvernement va demander aux industriels et énergéticiens de lui soumettre avant la fin de l'année des propositions techniques et des schémas financiers. Parallèlement, l'Etat délimitera les zones d'implantation des parcs d'hydroliennes et RTE, filiale d'EDF qui gère les lignes à haute tension, étudiera les conditions de leur raccordement au réseau électrique.