J'encourage cette initiative, et j'espère vraiment qu'elle va réussir, qu'elle n'est qu'un prémice, une esquisse, de ce que l'avenir peut nous réserver, nous citoyens, sommes par notre consommation, et nos choix, de vrais acteurs :
Extraits :
Démocratiser et faciliter le développement des énergies renouvelables. Tel est l'objectif du fonds d'investissement Energie Partagée, qui vient d'être lancé par plusieurs acteurs de l'économie sociale et solidaire. Cette souscription validée par l'AMF est un produit d'épargne du type OPTF (offre au public de titres financiers), sous forme d'actions de 100 euros.
L'initiative est partie d'acteurs de terrain comme le fournisseur d'énergie coopératif Enercoop, la société financement alternatif La Nef, le bureau d'étude Inddigo ou l'association Hespul. Christel Sauvage, directrice de l'agence locale de l'énergie des Ardennes, justifie cet outil : « Les acteurs de terrain sont très actifs, beaucoup de petits projets en centaines de milliers d'euros sont financés dans le solaire, le micro-hydraulique ou l'efficacité énergétique. Mais nous n'avons pas la capacité de mobiliser les millions d'euros nécessaires aux fermes éoliennes. Ces installations exigent aussi de décrocher des agréments coûteux et longs à obtenir. »(...)Pas sûr pourtant que le fonds parvienne à recruter au-delà des militants sur des rendements théoriquement limités à 4 % au-delà de 10 ans, sans avantage fiscal. Le dernier baromètre Ademe, publié il y a quelques jours, montre que moins de 33 % des personnes interrogées pensent que les consommateurs ou citoyens doivent participer au financements des énergies renouvelables, une baisse sensible par rapport à 2010. Rémi Chabrillat se veut optimiste : « un tiers des Français est déjà pas si mal ». Pour lui, le fonds s'est donné des objectifs prudents.