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L'avenir sera ce qu'on en fera !

Pour un avenir durable et partagé. Parce que je veux croire que l'humain et l'humanité qui en émane pourrait ne pas être un cancer pour la terre et un vampire pour ces congénères. Profondément humaniste, pacifiste, je n'entrevois qu'une solution d'avenir durable et pérenne, en finir avec la destruction systémique de notre écosystème nourricier qu'est la planète. Je prône l'égalité d'importance de toute vie, minérale, végétale, animale, humaine car toute vie est interdépendante des autres. Et rappelons nous, la seule énergie qui n'émet pas de GES est celle qu'on utilise pas ! Le superflue de nos consommations c'est de l'énergie vitale que nous volons à nos enfants et aux leurs !

Accaparement des terres, la menace ne fait que grandir.

Publié le 7 Octobre 2012 par Daniel JAGLINE djexreveur in Agriculture

Quelque soit les raisons qui sont à l'origine de tout type d'accaparement des terres, elles ne peuvent se justifier face aux tragédies humaines qu'elles génèrent.

Elles ne peuvent d'avantage se justifier au regard des catastrophes environnementales dont elles sont souvent l'origine.

La spéculation, et le profit aveugle sont parfois les seuls arguments dont peuvent se prévaloir les industriels, parfois les Gouvernements, qui participent à ces transactions, pas toujours licites qui plus est.

La sécurité alimentaire mondiale est la proie de manipulateurs avides, qui font de l'accaparement des terres et des manipulations des réserves alimentaires, des vecteurs pour parvenir à leurs seules fins mercantiles, sans autres visions que celle de la finance. L'enjeu est vraiment mondial dans la mesure ou il interfère directement sur les prix des cultures alimentaires basiques.

Ces agissements ne sont pas acceptables, il faut qu'ils cessent :

http://www.novethic.fr/novethic/ecologie,mondialisation,matieres_premieres,oxfam_demande_banque_mondiale_freiner_accaparement_terres,138431.jsp

Extrait :

Alors même que les prix alimentaires flambent pour la troisième fois en quatre ans, Oxfam publie un rapport sur la croissance de l'accaparement des terres dans les pays en développement par des investisseurs étrangers. Elle demande à la Banque Mondiale, en tant qu'investisseur foncier et conseiller auprès des pays en développement, un gel temporaire de ces acquisitions dont les produits sont destinés à l'exportation ou à des cultures non alimentaires.

 

Les acteurs de ce système de financiarisation des capacités mondiales de cultures, alimentaires ou maintenant destinées à d'autres fins comme celle de produire des agro-carburants qui viennent en concurence directe avec les cultures vivrières, ne vont pas d'eux mêmes renoncer à ces agissement, il va falloir les y contraindre.

Seules des actions mondiales vont pouvoir contrer cette orientation, car même si l'Europe parvenait de son côté à mettre au pas les entreprises qu'elle peut encadrer, ce ne serait bien sur pas suffisant. 

Des enfants, des femmes et des hommes meurent de faim, non pas parce que d'un point de vue global il n'y a pas assez de nourriture, mais parce que les réserves de nourritures existantes sont rendu indisponibles, afin parfois d'obtenir pour seul résultat que celui de la hausse des prix de ces aliments, c'est une honte absolue.


a look

http://www.novethic.fr/novethic/ecologie,mondialisation,matieres_premieres,l_influence_grandes_societes_negoce_systeme_alimentaire_mondial,138412.jsp

Extraits :

De « Occuper le système alimentaire ! » pour l'Observatoire du droit à l'alimentation  à « Cultivons » pour « réparer le système alimentaire mondial » pour Oxfam, les mobilisations internationales pour dénoncer la mainmise de l’agro-industrie et de la finance sur l’agriculture se multiplient. Mais si Monsanto, Nestlé ou Walmart sont largement épinglés, les principales sociétés de négoce en matières premières agricoles restent méconnues. Pour les sortir de l’ombre, Oxfam a missionné un expert et deux universitaires sur le rôle de ces sociétés dans le système agricole mondial. Dans leurs travaux publiés en août 2012, les auteurs concluent que ces « acteurs sont décisifs dans la restructuration globale en cours, en particulier concernant « la croissance rapide du secteur des biocarburants, l’acquisition à grande échelle de terres dans les pays en développement et la financiarisation du marché des matières premières agricoles ».

Les quatre plus grosses sociétés, Archer Daniels Midland (ADM), Bunge, Cargill et Louis Dreyfus, se partagent à elles seules 90 % du marché des céréales. Les ABCD, dénommées ainsi selon l’acronyme de leurs initiales, dominent donc largement le marché mondial des matières premières agricoles. Elles interviennent également à toutes les étapes de la chaîne agricole  industrielle, à la fois comme fournisseurs de semences, d’engrais et de produits phytosanitaires, mais aussi comme propriétaires terriens, financeurs, transporteurs... Par exemple, ADM, Cargill et Bunge représentent 60% du financement total de la culture de soja au Brésil : ils fournissent les intrants, achètent les récoltes et les transportent dans leurs propres sociétés de transport. Ces sociétés ont profité du boom du marché de l’alimentation animale, principalement le soja et le maïs, lié notamment à l’augmentation de la consommation de viande en Asie. Idem pour l’envol des agrocarburants, les ABCD s’étant largement investies dans la production et la commercialisation de bioéthanol et de biodiesel au Brésil, aux États-Unis et en Asie du Sud-Est. (...) Dans l’arène de l’agro-industrie mondiale, les ABCD perdent cependant de leur influence. Leurs parts dans le marché alimentaire mondial diminuent, au profit notamment des gros distributeurs comme Walmart et Carrefour, mais aussi des sociétés agroalimentaires comme Unilever ou Nestlé. En conséquence, les matières premières agricoles ne représentent plus qu’un tiers du marché, alors que l’import-export est aujourd’hui dominé par les produits transformés.

Ce basculement depuis une quinzaine d’années explique l’essor des distributeurs comme Walmart et Carrefour et des sociétés agroalimentaires comme Unilever ou Nestlé. Les multinationales du négoce, toutes basées aux États-Unis à l’exception de Louis Dreyfus basé en France, doivent aussi compter avec l’émergence de sociétés asiatiques. Basées en Chine, à Singapour ou à HongKong, ces firmes ont entamé l’oligopole des ABCD et réduisent la dépendance des pays asiatiques envers les compagnies occidentales. 

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