ça ne réglerait pas le problème principal : Comment se débarrasser de ces déchets ?
...
Il est possible que cela prenne du temps, (répond, visiblement embarrassé de devoir répondre sans trop de langue de bois à cette question, Jay HYLAND "Directeur du service de sûreté nucléaire du Maine" (Allemagne)), et de poursuivre :
si je devait estimer je dirais euhoof au moins 20 ans (Bon le mensonge est trop gros doit-il se dire à lui même) ... Probablement 35 ou 40 ans (tente-t-il de rectifier dans un premier temps) ... heeuum ou peut-être même 100 ans, ... je ne sais pas fini-t-il par concéder !!!!
On pourrait presque l'entendre admettre que possiblement cela ne soit jamais possible !
Certes j'admets faire une forme de manipulation de cette phrase citée car elle répond à une question concernant le temps nécessaire pour un stockage intermédiaire en surface, mais je la considère très révélatrice et je suis convaincu que la même réponse est tout à fait adaptable et adaptée à la question qui se pose globalement en terme de capacité possible, réelle, fiable et maîtrisable de gestion ou non gestion ( si l'on va vraiment vers un enfouissement définitif dans quelque forme de sous-sol que ce soit) des déchets nucléaires.
Le documentaire "Centrales nucléaires, démantèlement impossible" diffusé ce soir sur LCP je vous invite à le visionner, et faite vous votre avis, surtout allez chercher plus loin et ailleurs ce qui est esquissé là, car au delà du démantèlement déjà visiblement admis hautement risqué et assez peu sûrement maîtrisé, encore moins que ne le laisse entendre ce documentaire à certains moments et dans son esprit global, c'est bien la gestion des déchets ensuite qui est juste totalement non envisagé, totalement non considéré, totalement aléatoire, sans réelle préparation, oubliée, ............
Donc réfléchissez y !
Un autre point sur lequel je veux réagir, en rapport avec le débat qui a suivi ce soir en effet il me semble qu'une contre-vérité au milieu de nombreuses autres, par certain·e·s intervenant·e·s, à été énoncée et étayée, à savoir que la France aurait fait le choix et s'y tiendrait d'un démantèlement immédiat des réacteurs mis à l'arrêt, or, sauf erreur de ma part et à moins que j'ai raté un démenti, ce n'est plus du tout la politique d'EDF qui a d'ors et déjà fait savoir qu'elle estimait devoir repousser à plusieurs décennies l'esquisse de l'approche du début d'un commencement d'un démantèlement des réacteurs français, alors en terme de choix éclairé que pourrait prendre les français dans la consultation qui leur est prétendument proposée.
Bon et pour finir, les affirmations de Mme Valerie Faudon, je préfère pas vous dire ce que j'en pense, parce que .......