Voudrait-on tenter de nous faire croire que pour être en sécurité il faut vivre caché enfoui ? Ce serait imagé ! Ce serait imaginer qu'on ai abandonné notre droit fondamental à nous défendre face à une agression qui met nos vies et la vie de nos descendants en danger.
Toujours est-il que s'afficher opposant/résistant au projet CIGEO de Bure et des environs signifie se mettre à dos tout un système répressif d'État soumis au gestionnaires du nucléaire et ce depuis la genèse du développement de l'action sur l'atome d'abord engagée pour obtenir LA bombe nucléaire. Le nucléaire civil n'en étant qu'une ramification, le pendant civil prétendument propre, de la sale bombe, le revers d'une même médaille du déshonneur et de la folie. De cette engeance guerrière jamais le nucléaire n'a pu s'extraire, car cela n'a jamais été l'objectif. La production d'électricité servant même de prétexte salvateur pour ne pas ruiner d'entrée et à jamais l'orientation atomique. La violence en est à la fois le fœtus et le berceau, elle entachera sa progéniture toute son existence sans rémission possible.
Le droit est une affaire politique, le produit d'une lutte des classes ! Si vous avez visionné la précédente vidéo, que je vous encourage vraiment à regardé vous avez compris que je ne fais que reprendre l'une des bases de réflexion sur laquelle se positionne une avocate. Je vous laisse à, et je poursuivrais, cette réflexion qui (me) donne à réfléchir.
L'opposition est une association de malfaiteurs ? Voilà donc le tableau que tente de dresser l'État et qu'il voudrait soumettre à son bras exécutif de l'exercice dit de la justice, bras dont certain·e·s membres ont renié l'indépendance qui devrait prévaloir mais que d'autres heureusement maintiennent vivante. Quand à la population, et par l'entremise de médias ayant renoncé à toute forme de neutralité et de présentation d'une information complète et impartiale, ce qu'on lui assène maintenant c'est qu'un opposant est un malfaisant par définition, non !
Alors pour clore les dernières éventuelles réticences des non militants c'est le principe de sécurité qu'on invoque.
Quid alors de la sécurité, est-elle vraiment assurée !? Enfin.....à l'image de la sûreté nucléaire et de ses communiqu(hésit)ant·e·s promoteur·e·s ! Là je vous laisse à vos propres réponses.
Par delà certaines expressions fracassantes que mettent en œuvre une frange des résistant·e·s s'estimant légitimement en état de défense, réactions que je ne peux et ne veux pour autant cautionner car je suis convaincu que c'est un piège tendu dans lequel il ne faudrait pas tomber, parce que je suis convaincu que l'action non-violente est bien plus efficiente à terme, parce que je suis intimement convaincu que le cercle vicieux de la violence qui n'engendre que la violence en retour ne peut-être brisé qu'en utilisant d'autres réponses, je soutiens l'opposition et la résistance dans l'étendue du reste de ses formes.