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L'avenir sera ce qu'on en fera !

Pour un avenir durable et partagé. Parce que je veux croire que l'humain et l'humanité qui en émane pourrait ne pas être un cancer pour la terre et un vampire pour ces congénères. Profondément humaniste, pacifiste, je n'entrevois qu'une solution d'avenir durable et pérenne, en finir avec la destruction systémique de notre écosystème nourricier qu'est la planète. Je prône l'égalité d'importance de toute vie, minérale, végétale, animale, humaine car toute vie est interdépendante des autres. Et rappelons nous, la seule énergie qui n'émet pas de GES est celle qu'on utilise pas ! Le superflue de nos consommations c'est de l'énergie vitale que nous volons à nos enfants et aux leurs !

Globalisation marchande capitaliste ou climat et survie des populations il va vraiment falloir choisir !

Publié le 30 Novembre 2017 par Daniel JAGLINE djexreveur in conviction, capitalisme, Climat, commerce, croissance, Information générale, intérêt général, libre échange, politique, pétrole, Questionnement Fondamental, réchauffement climatique, transition sociétale, transition énergétique

Hier soir je me suis rendu à Rennes où Maxime Combes tenait une conférence sur le thème :  "Quelles solutions pour sortir de l’impasse du dérèglement climatique ? "

Il intervient dans divers médias, et officie avec "ATTAC", voici le dernier article si je ne m'abuse, en corélation avec mon propos,  "Climat "On entre dans le dur". Auteur de plusieurs ouvrages, dernier en date "Sortons de l'age des fossiles" il nous a dépeint les dernières non décisions de la COP 23 à laquelle il s'est rendu dressant un tableaux sombre mais sans catastrophisme teinté même d'espoir de voir "urgence aidant" s'amplifier les très nombreuses initiatives émergeant de toutes part pour construire les solutions de demains empruntant des chemins décarbonés.

J'ai retenu et isolé deux points en particulier de son argumentation, le premier que je n'avais pas compris, et dont je n'avais donc pas pris la mesure réelle m'a effrayé, vous allez comprendre si vous aussi n'aviez pas cet historique là pourquoi je dis cela, j'y reviens ci dessous, le second, l'exhortation avec insistance, à sortir et abattre nos chapelles et nos visions et choix personnels instituant des hiérarchisations des types d'actions à mettre en œuvre. Renvoyant dans les cordes d'une part les partisan·e·s de l'action et du changement individuel prioritaire et primordiale se multipliant, qui seul permettrait de sauver l'humanité, et d'autre part les défenseu·se·r·s des décisions politiques globales, qui seules seraient en mesure de parvenir à un résultat salvateur nécessaire et suffisant à leurs yeux.

Nous avons impérieusement besoins des uns et des autres, de toutes les formes d'actions et de tou·te·s  les forces et intentions misent en œuvre en parallèle pour avoir une maigre chance d'inverser un processus destructeurs en marche !

Dans la mesure ou c'est aussi ce que je pense, moi qui n'ai de cesse d'invoquer partout la convergence et le soutiens mutuel, l'utilité de tou·te·s et des diverses options complémentaires à soutenir et encourager plutôt qu'à dénigrer et dévaluer, je ne peux que soutenir un tel encouragement.

 Il me faut donc revenir sur ce premier point dont j'étais loin d'avoir compris la nature profonde, en simplifié, ça donne, les règles et cadres internationaux du commerce mondial annihilent toutes capacités à édicter des lois contraignantes qui viendraient d'une façon ou d'une autre entraver ou même réduire les capacités de commercer en toute liberté. En clair c'est l'impossibilité instituée internationalement par les accords de l'OMC, l'OCDE entre-autres et des traités commerciaux, d'influer sur les règles, au nom par exemple de la lutte climatique, sans se voir opposer les lois suprêmes du commerce et se voir contraindre de renoncer au nom du sacro-saint commerce et de ses systèmes de défenses supra-nationaux et supra tout ce qu'on peut envisager, autrement dit ce que nous craignons des nouveaux traités commerciaux internationaux est déjà en grande partie acté et entérinée dans les anciens textes et traités. 

J'aimerais pouvoir vous restituer la gravité avec laquelle ceci a été, rappelé pour celles et ceux qui en avaient déjà compris l'atrocité, et appris pour les autres comme moi, qui à mon grand étonnement, en ignoraient les carcans déjà bien construits. Certains États déjà convoqués devant des tribunaux arbitraux privés en vivent les conséquences.

Si je vous restitue ces observations personnelles, ce n'est pas seulement pour témoigner d'une expérience qui n'a de valeur que pour moi, mais parce que ce matin je participais à une action sur la toile proposée par le mouvement 350, action présentée en ces termes : 

Cher.e ami.e,

Aujourd'hui, nos déput.é.s examinent à nouveau le projet de loi Hulot, visant à mettre fin à l’exploration et l’exploitation des hydrocarbures en France.

Depuis le début des débats, le gouvernement a introduit des dérogations et bloque systématiquement les modestes propositions qui voulaient donner au texte un contenu en accord avec ses objectifs. Le gouvernement s’apprête désormais à rater sciemment l’occasion de fermer définitivement la porte aux hydrocarbures non conventionnels.

Le gouvernement et le rapporteur sont revenus en effet sur une avancée majeure, en vidant de son sens l’article 3, dont l’objectif est l’interdiction de toutes les techniques non conventionnelles. Nous venons d’alerter les député.e.s par une lettre détaillant nos arguments. Nous leur demandons de ne pas voter aveuglément, mais d’adopter l’amendement 46 pour rétablir l'avancée de la commission Développement durable.

Face aux failles initiales du texte, nous avions fait ensemble des propositions concrètes d’amélioration. Vous aviez été des milliers à répondre à notre appel et à interpeller vos député.e.s. Nous vous proposons d'agir à nouveau, pour que le texte voté ne soit pas le résultat de renonciations et de reculs successifs face aux pressions des lobbies. Demandez à vos déput-é-s d'adopter l'amendement 46 pour défendre les populations, l’environnement et le climat, plutôt que de préserver à nouveau les intérêts de l’industrie fossile.

Nous vous encourageons à leur envoyer un email, à leur téléphoner, ou bien à les interpeller sur twitter : vous trouverez leurs coordonnées ici. Voici également quelques suggestions de tweets, si vous utilisez la plateforme !


Députés @LaREM_AN, voterez-vous une définition vide de sens dans la #LoiHulot ? Adoptez l'amendement 46 : c'est votre responsabilité de fermer réellement la porte aux #gazdeschiste et #gazdecouche !

Hydrocarbures non conventionnels #loiHulot, le recul de trop : @N_Hulot, allez-vous encore céder aux industriels ? Que ferez-vous @JCColasRoy , @M_Orphelin ? Adoptez l'amendement 46 !


Ce texte ne concerne que 1% de notre consommation d’hydrocarbure, mais comme nous le rappelons depuis le début, les symboles ne s'accommodent pas de demi-mesure.

En avant,

Clémence et Juliette Renaud pour Les Amis de la Terre France, Isabelle Levy pour le Collectif du Pays Fertois « Non au Pétrole de schiste » (77), Maxime Combes pour Attac France

Mail reçu ce jour.

Le thème de cette action est éminemment révélateur de la dichotomie qu'il y a entre discours volontaristes trompeurs, promesses enjôleuses mensongères de notre gouvernement (Macron), et les actes finaux. En effet, alors qu'en façade l'accord de Paris COP21 nous est vendu comme le déterminant fondamental des nouvelles politiques, un effet d'annonce monté artificiellement en épingle par des médias complaisants, précipitant sur le devant de la scène un projet de loi hydrocarbure annonçant un peu tôt la fin de l'exploration et de l'exploitation des réserves de nature fossile sur nos territoires, s'avère finalement vidée de ses impossibles intentions. Que le résultat eu été symbolique n'est vraiment pas important en l'occurrence, ce qui doit nous servir de leçons ce sont les arguments qui ont permis d'éteindre les velléités de nos gouvernants actuels, dont j'ai maintenant la confirmation qu'elles sont captieuses .

Tant que commerce, globalisation, finance, industries, libre échanges, capitalisme, que défendent nos gouvernants imposeront leurs visions du monde et que les remparts qu'ils ont édifiés pour se protéger des intentions politiques restrictives ne seront pas abattues et destituées, rien ne sera vraiment possible !

Il va vraiment falloir choisir.

Globalisation marchande capitaliste ou climat et survie des populations il va vraiment falloir choisir !
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