Voilà un questionnement qui me taraude depuis maintenant assez longtemps pour que je commence à l'évoquer.
En effet, les cas de figure où la question mérite d'être posée ne manquent pas. Le nucléaire par exemple, la relance minière d'autre part, l'affaiblissement des normes environnementales un temps admissent encore, pour commencer cette liste, pour lesquels je n'apporterais pour l'heure pas d'exemples précis, car mon intention est maintenant d'en faire un nouveau sujet récurent de ce blog, j'argumenterais donc au fil des sujets qui me sembleront probants, et étayerais dorénavant dès que l'actualité me le permettra, sur chacun des domaines potentiellement impactés.
Le premiers thème que je vais donc aborder dans cette optique interrogative, et qui en même temps à servi de déclencheur final, est celui de la non prévention en terme de pollution atmosphérique. Alors que pourtant, comme le révèle parfaitement l'article du "Journal de l'Environnement" : Bruxelles tente de réparer le scandale du Dieselgate, l'une des causes particulièrement bien connue, aux conséquences absolument anticipables, à été volontairement minimisé, dissimulée.
Les États-membres savaient depuis 2004/2005, que les émissions de particules NOx dépassaient amplement les normes en vigueur, pour une raison fort simple et déjà avérée, les test ne permettaient pas de reproduire les conditions réelles de circulation, pire encore, ils s'en écartaient volontairement le plus possible, précisément pour réduire leur taux d'émissions officielles.
À la question pourquoi n'ont-il rien fait? N'est-il pas très étonnant d'entendre une Ministre de l'Environnement répondre, possiblement pour se défausser, que des haut fonctionnaires auraient agi "sans instruction", ou plutôt que leurs actions auraient paradoxalement visé une réduction des normes!
Il est bien sûr possible que la Ministre cherche en partie à se déculpabiliser, mais cela ne trahi-t-il pas autre chose de beaucoup moins concevable, des orientations profondes, que même les Ministres ne seraient en mesure de changer véritablement, eux même tributaires de tous les rouages profonds et sous-terrains de l'État, ou plus précisément de la machine discrète, mais agissante à gouverner le pays?
Les gouvernements, quels qu'ils soient, de droite comme de gauche, les uns après les autres, invariablement, ne sont-ils pas en réalités, à certains sujets, des marionnettes d'une forme de lobbyisme racinaire, intrinsèque aux politiques fondamentales ancrées, le grand corps de l'État, aux engrenages indéboulonnables, obligés alors de s'en faire les chantres et les défenseurs!
Les pressions et chantages à la déstructuration, au déséquilibre, au démembrement, n'ont-ils finalement pas raisons de certaines velléités. Si à chaque changement de gouvernement on assiste à la valse des têtes d'affiches de nombreux organismes, les fonctionnaires qui apportent les éléments de réflexions et les conseils, ne restent-ils pas, eux, inamovibles, constant, suivant leur lignes et leurs visions, soumissent à tous les intérêts des puissances industrielles en places, et dont ils sont les relais étatiques?
Ce n'est certes pas l'idée d'un "Spoil system" qu'un ex-futur candidat préconisait, que je défendrais pour ma part, au contraire, mais malgré toutes les difficultés que cela sous-tend, comme le dépeint cette autre analyse, qui contredit quelque peu mon approche, mais vaut d'être prise en compte, une véritable adaptation des services de l'État à la politique choisie, et pas l'inverse.